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Annaba. Développement local : Ce qui attend les nouveaux élus

Publié le 18/11/2007

Annaba CornicheLe constat est amer : des APC sous-budjetisées, endettées au top niveau, un chômage endémique et des mesures inadéquates pour y remédier.

Les élus des futures assemblées populaires communales et de wilaya, qui seront issus des élections locales du 29 novembre, auront du pain sur la planche tant les préoccupations et attentes des populations de la région de Annaba, à l’instar de celles du reste du pays, sont multiples et diversifiées. Un diagnostic de l’état des lieux des douze communes de la wilaya, sur la base des différentes visites de travail et d’inspection du chef de l’exécutif de wilaya, Brahim Bengayou, fait ressortir un certain nombre d’insuffisances et de difficultés qui freinent le développement de tous les secteurs et une incapacité à prendre en charge les préoccupations des citoyens, à cause de contraintes liées principalement à l’absence de ressources financières et d’initiatives. La plupart des communes de la wilaya, notamment celles du Sud et de l’Ouest, entre autres, Aïn Berda, Chorfa, El Eulma, Chetaïbi, Oued Aneb et Treat, éprouvent de grandes difficultés pour assurer les salaires de leurs employés et couvrir les charges générées par le service public, en dépit des aides octroyées par la wilaya sur ses budgets annuels. Ces communes qui ont vu, ces dernières années, une reconstitution des dettes après l’opération d’effacement des déficits financiers opérée par le ministère de l’intérieur au début de l’année 2000, vivent aujourd’hui au jour le jour sans perspective aucune pour répondre aux doléances de leurs administrés. Le chômage, qui atteint un seuil inquiétant, demeure le principal problème des communes, et sa solution exige la relance des investissements pour pouvoir réduire ce spectre qui ronge surtout les jeunes diplômés des centres de formation et des universités. L’absence de conditions favorables à l’accueil d’opérateurs potentiels -la plupart des communes souffrent du manque de terrains d’assiette foncière- rend le problème du chômage encore plus complexe. Les 1 200 locaux, soit 100 par commune, du programme présidentiel en cours de réalisation, s’ils ont apporté une lueur d’espoir pour les jeunes sans-emploi, demeurent cependant insuffisants et doivent donc être appuyés par d’autres initiatives locales. Les autres préoccupations des communes se rapportent au logement, à l’aménagement des cités d’habitation, à la gestion des déchets domestiques, à l’entretien des routes et des établissements éducatifs et au transport scolaire. Tous ces volets demandent des moyens financiers plus au moins importants, ce qui manque justement aux communes dont certaines, malgré le fait qu’elles disposent d’un patrimoine plus au moins consistant pouvant contribuer à leur aisance, continuent d’enregistrer des déficits financiers d’année en année face à l’indifférence des élus et des pouvoirs publics. Il faut souligner dans ce contexte que la cohabitation au sein des assemblées populaires communales a constitué beaucoup plus un frein à leur développement, qu’un atout ou stimulant destiné à l’amélioration de ces cellules de base de l’Etat, d’où la revendication d’un nouveau code communal et de wilaya, formulée par des candidats, partisans et indépendants lors de la campagne pour les élections locales du 29 novembre.

Tawfiq G. [EL WATAN - 18-11-2007]
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