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Annaba. Environnement, quel avenir?

Publié le 20/11/2007

Algériens, Tunisiens, Marocains, Français et Suisses se sont donné rendez-vous, avant-hier, à l'hôtel Seybouse international pour débattre d'un thème important qui est l'économie de l'environnement. Le département des sciences économiques de la faculté des sciences de l'université Badji Mokhtar a pris ses devants pour s'associer avec les Suisses d'Ecosys/SBA pour organiser la rencontre qui s'étale sur deux journées pour débattre du sujet «Industrie et environnement».

A ce sujet, le président du comité scientifique du colloque, le professeur Mahfoud Benosmane nous a dit: «l'intérêt croissant des entreprises pour l'environnement a d'abord des motifs économiques. C'est aussi l'apparition d'une règlementation environnementale qu'enclenche une compétition de la part des acteurs économiques pour polluer moins, sinon pas du tout», nous a dit notre interlocuteur qui ajoute «première au ban des accusés, l'entreprise demeure dans l'esprit de la population, la principale responsable de la dégradation des écosystèmes. Pourtant après une longue période de dénigrement, le discours des entreprises a radicalement changé au cours des années 80 et les initiatives industrielles en faveur de l'environnement se sont multipliées». Longtemps séparées, les questions d'économie et d'environnement sont devenues inextricablement liées, aujourd'hui, pour définir ce qu'on appelle le développement durable.

Aujourd'hui, on doit clarifier la relation industrie-environnement avec les soubassements théoriques et des cas pratiques des pays tel que la Tunisie, la France, le Maroc et la Suisse, ce qui, au demeurant, donne un contenu opérationnel au développement durable. De son côté, M. Chebira Boualem, responsable du comité d'organisation et intervenant, nous a fait part de l'importance des technologies de l'information et de la communication sur l'environnement et le développement durable.

A cet effet, il nous a fait savoir qu'«aujourd'hui, il devient difficile d'imaginer une relation efficace entre d'un côté, les impératifs de production d'entreprises industrielles et la préservation et la protection de l'environnement, d'un autre côté, sans utilisation de nouvelles technologies.

Parmi ces nouvelles technologies nous pouvons citer celles relatives à l'information et la communication à travers la mise en place d'un système d'information environnementale permettant d'alerter, de traiter et de mémoriser toutes les informations en relation avec ce problème».

Mettant en exergue, un cas tunisien le Dr Raoudha Lahache Gafredj, de l'institut supérieur des sciences biologiques appliquées de Tunis, a parlé de «la stratégie nationale» en la qualifiant de plus qu'un rapport d'experts. Un autre thème qui a retenu l'attention est celui du professeur Oufriha Fatima Zohra qui s'est interrogée sur les liaisons entre l'environnement et le développement.

L'intervention de Ecosys-Suisse, s'est faite à travers Mme Sandra Daguet de l'université de Fribourg, sur les perspectives du programme MESO-Economique qui consiste à transmettre les notions et principes analytiques de l'économie de l'environnement afin d'améliorer la résolution des problèmes environnementaux dans les pays du Maghreb et du Machrek.

Le quotidien d'Oran > 20/11/07 > Hocine Kedadria

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