Hamra Annaba: Un club formateur en quête de reconnaissance

Hamra, un nom, un club au passé riche et glorieux. C'est toute une histoire liée à ce club de la ville de Sidi Brahim dont la création remonte à 1934 par les regrettés Abadou, Ouinez, Doudou Tahar, Boufermès, Mohamed Salah, Maouge... Tous ont disparu, laissant derrière eux le flambeau à d'autres générations pour perpétuer la tradition et la défense des couleurs rouge et blanc, symbolisant le sang des martyrs de l'USM Bône. Parler de Hamra et de son itinéraire avec ses titres et ses consécrations, vous diront les nostalgiques de ce club qui le portent toujours dans leur coeur, comme Hacène Chaouch Hocine, Bentahar Ali, Doudou et autres. Disons-le tout de suite : Hamra a été laissée en plein déclin et lutte contre l'oubli.
Mais bon gré, mal gré, fidèle à sa tradition, ce club formateur a organisé dernièrement une réception au TCA en présence du P/APC, Bensaïd Nabil, des anciens et nouveaux dirigeants, encadreurs et joueurs, tels que Attoui Ali, Bachir Bounour, Djeghal, Tegri, Amsrer, Djouder, Rahim, Kerbèche Noureddine, Mata, Azzedine, et des représentants des organes de presse. Dans son intervention, le président Boufermès Abdelkader, après avoir brossé un bref tableau sur l'historique de Hamra, a mis l'accent sur le problème financier : «Hamra, qui compte aujourd'hui 18 disciplines, plus de 900 athlètes et 36 encadreurs, est confrontée à une situation financière criante. A cet effet, nous interpellons les pouvoirs publics pour venir en aide à ce club». Il ajoutera que «Hamra a élaboré un programme ambitieux pour 2008 qui vise une réelle redynamisation de ses activités tant sur le plan national qu'international dans le cadre des échanges et jumelages qui nécessitent de gros moyens financiers», a souligné le président de l'association Boufermès.

Intervenant à leur tour, Tali et Attoui Ali ont abordé le même sujet en signifiant clairement que sans le concours de tous, autorités locales, sponsors et autres aides, Hamra ne pourra pas relever la tête pour redorer son blason terni au cours de ces dernières décennies. Cet avis est partagé par l'ensemble des participants.
Le quotidien d'Oran > 10/01/08 > Tayeb Zgaoula