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Annaba. Le vieux bâti sera restauré

Publié le 11/02/2008

En collaboration avec un institut international spécialisé en la matière, le dossier de l’amélioration urbaine pour toutes les villes du pays sera prochainement ouvert au niveau du ministère de l’Habitat. Une enveloppe budgétaire de 400 milliards de dinars a été allouée à cette opération de grande envergure.

Cette annonce, faite par Nourredine Moussa lors de son récent passage à Annaba, est accueillie avec un grand soulagement par les propriétaires du secteur privé, dont dépend la majorité du vieux bâti. Elle permettra de régler le problème récurrent de la réhabilitation des bâtisses relevant de cette catégorie d’habitations.

Selon le ministre, toutes les conditions seront réunies pour accompagner les propriétaires (qui devront aussi mettre la main à la poche) et les aider à réhabiliter leur patrimoine, dont une grande partie date de la période coloniale, et qui n’ont pratiquement jamais été réparés.

Au niveau de la localité d’Annaba, la situation du vieux bâti est si grave que pas moins de 139 bâtisses, dont la grande majorité relève du secteur privé, situées dans les vieux quartiers, menacent ruine ou sont frappées d’interdiction d’habiter, selon une synthèse des constats techniques dressée par l’Ocrawa, entre 2001 et 2007.

Pis, toutes ces habitations sont toujours occupées malgré le danger. Les gens, qui n’ont pas d’autre alternative comme les centres de transit, par exemple, s’accrochent à leur logement au point où, de temps à autre, des drames surviennent emportant des vies humaines. Le dernier en date a eu lieu l’automne dernier à la vieille ville et a coûté la vie à cinq personnes, dont deux enfants.
Ces vieilles bâtisses sont situées en majorité dans ce quartier qui n’en compte pas moins de 72, portées sur la liste rouge de l’Ocrawa. Les autres sont disséminées  dans les anciens faubourgs de la Colonne, Seybouse, Usine à gaz, Sidi Brahim, Oued Deheb, Gazomètre. La liste risque de s’allonger avec le constat qui se fait actuellement par cet office au niveau du quartier Belaïd-Belgacem.

À cela s’ajoutent les milliers d’habitations qui doivent être restaurées, comme par exemple les immeubles de style qui entourent le cours de la Révolution qui donne au cœur de la ville un cachet particulier. Les propriétaires se contentent d’empocher leurs loyers et d’évoquer les sommes importantes à débourser quand il est question de les réhabiliter.

Liberté > 11/02/08 > Hafiza M

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