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Annaba. Les investisseurs, les procédures et le reste

Publié le 10/04/2008

Une journée d'étude sur le dispositif de développement de l'investissement a été organisée avant-hier à Annaba par l'ANDI. De portée régionale, la rencontre a regroupé de nombreux cadres des différents secteurs dont, entre autres, les finances, les douanes, le foncier, à l'échelle régionale. La journée d'étude a été ouverte par le wali de Annaba qui, de par son intervention, a donné un bref aperçu sur l'élan d'investissement que connaît la wilaya à travers différents dossiers traités par le CALPI et surtout des facilités générées par l'ouverture du guichet unique, des différents dispositifs comme l'APSI, l'ANDI, l'ANIREF...

Dans sa communication, le directeur général de l'Agence nationale de développement des investissements a rappelé à l'assistance que la rencontre n'est qu'un prélude à une série d'autres programmées à l'échelle de plusieurs régions. «Cette journée s'inscrit sous le signe de la concertation et du partenariat entre toutes les parties concernées par la mise en oeuvre du dispositif de promotion de l'investissement», a dit M. Mansouri Abdelkrim, directeur général de l'ANDI, qui a relevé que le gage de réussite du développement de l'investissement demeure inévitablement tributaire de la coordination, du travail en bonne intelligence et de la recherche de synergie positive, signe aussi de bonne application des mesures décidées en faveur de l'investissement et de l'investisseur. Pour le directeur général de l'ANDI, la stratégie de promotion de l'investissement s'assimile à une stratégie de croissance, d'où la convergence de tous les efforts des différents acteurs vers sa mobilisation, qui se présente comme un objectif fondamental. Cette journée visait un traitement des causes structurelles de dysfonctionnement de l'économie que constituent le foncier, le financement, le fonctionnement des biens et des services et la gouvernance, tel que l'annonçait le DG de l'ANDI. Un concept qui a permis de réunir les principaux acteurs de cette stratégie de développement de l'investissement que tente de mettre en place le gouvernement algérien. Les principaux acteurs ne sont autres que les impôts, la douane et l'ANDI en tant qu'instruments incontournables du développement de l'investissement. Ce qui pousse donc à l'assouplissement du cadre juridique et institutionnel quant à la promotion du drainage des capitaux, ce qui reste aux yeux des investisseurs une condition nécessaire, plus qu'utile. De retour sur l'investissement à Annaba, le wali a rassuré de la mise en place d'infrastructures modernes au niveau de la wilaya, à même de prendre en charge les préoccupations des partenaires en présence. «Annaba a été choisie comme pôle par excellence touristique d'où les opportunités d'investissement facilitées par l'existence d'un guichet unique. Un choix opportun qui s'ajoute à celui du développement industriel intégré que s'attribue la wilaya d'Annaba qui s'érige au-devant de nombreux défis à relever», disait M. Brahim Bengayou, wali d'Annaba, dans le but n'est autre qu'une assurance qui s'impose de fait à l'investissement en général et à l'investisseur en particulier. Actuellement Annaba enregistre, selon le directeur de l'ANDI locale, M. Salim Branky, plusieurs projets à son actif dont 168 pour le seul trimestre de 2008 et 505 projets de l'année 2007. «Autrefois le dossier d'investissement constituait un véritable parcours du combattant et d'infinis déplacements sur Alger. Aujourd'hui, avec l'amélioration des dispositifs et l'assouplissement, l'objectif est réalisable», nous a fait savoir notre interlocuteur, mettant en évidence l'adhésion au dispositif de différents investisseurs en nous rappelant qu'au niveau national, 14 guichets uniques sont ouverts. Pour madame Mokraoui, directrice générale de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière, 231 actifs ont été pour l'instant identifiés et mis à la disposition des investisseurs. Ces identifications sont le produit des espaces générés par les multiples dissolutions d'entreprises situées en zones industrielles. Annaba en fait partie.

Le quotidien d'Oran > 10/04/08 >  Hocine Kedadria

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