Tradition bien établie, la dispense de cours dans les matières principales, selon les filières, pour les élèves devant présenter l'examen du baccalauréat, en fin d'année scolaire est une réalité palpable, un peu partout à travers le pays.
En effet, les parents d'une manière générale, et ce, quels que soient leurs revenus, soucieux de garantir le maximum de chances de réussite à leur progéniture, consentent de gros sacrifices en vu de leur assurer des cours chez au moins deux ou trois professeurs, pour ne pas dire plus pour ceux qui en ont les moyens.
Mais si des professeurs demeurent égaux à eux-mêmes en pratiquant des prix raisonnables, à raison de 800 DA par mois pour quatre séances avec des groupes n'excédant pas 30 élèves, d'autres par contre, peu soucieux de l'efficience et de l'efficacité de leur acte pédagogique, quadruplent le prix qui atteint les 3.200 DA par mois et parfois plus lorsque les élèves se voient dispenser des cours dans une même matière deux fois par semaine.
Sauf que c'est l'ahurissement, à un mois des examens, comme ont tenu à le préciser des parents d'élèves, dans une ville comme Annaba où quelques professeurs, se comptant sur les doigts d'une seule main, disséminés à travers quatre grandes cités de la ville dispensent, chaque jour, des cours pour 7 groupes de 70 élèves chacun, dans des garages ou espaces loin de répondre aux normes pédagogiques requises...
A un moment où certains se plaignent de la surcharge des effectifs au sein de leurs établissements.
Le quotidien d'Oran > 22/05/08 > A. Ouelaâ
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