Annaba. Enseignement de la langue italienne

Il s’est dit à la fois « content et satisfait » de la progression constante de l’enseignement de la langue italienne dans les universités et lycées algériens. Il faut savoir que 1500 étudiants sont inscrits dans les départements universitaires de l’enseignement de l’italien, et pas moins de 14 lycées dispensent cette langue. Par ailleurs, l’ambassadeur s’est dit favorable à la création de sections locales du centre culturel italien d’Alger, insistant à ce propos sur l’aide des autorités de wilayas. Madame le recteur de l’université de Pérouse, Stéphane Janini, a plaidé, pour sa part, pour le renforcement de la coopération entre l’institution qu’elle dirige et l’université de Annaba. Elle a souhaité un renouvellement de l’accord de coopération, signé en 2004 entre les universités de Annaba et de Pérouse, pour s’élargir à d’autres domaines d’échange.

L’ambassadeur d’Italie, quant à lui, a mis à profit sa visite, première du genre, pour rencontrer les opérateurs économiques à la Chambre de commerce et d’industrie Seybouse. Dans sa déclaration préliminaire, il a mis l’accent sur les relations historiques et celles actuelles entre les deux pays, qualifiées d’excellentes, indiquant que son pays est le deuxième partenaire de l’Algérie en tant qu’importateur et exportateur. il fera également savoir que le volume des exportations de gaz naturel algérien vers l’Italie atteindra 40 milliards de m3 d’ici 4 ans, alors qu’il en était à 27 milliards de m3 en 2007, précisant que ce niveau des exportations de gaz naturel sera atteint avec la mise en service du projet en cours de réalisation d’un gazoduc passant par la Tunisie vers la Sicile. Evoquant les rapports économiques entre l’Algérie et l’Italie, Giampaolo Cantini s’est dit favorable à un développement de partenariat, allant au-delà des échanges commerciaux entre les deux pays.

Il a estimé dans ce contexte que la région de Annaba offre des possibilités d’investissement qui intéressent l’économie italienne, notamment dans les secteurs du liège, l’agriculture, les matériaux de construction, le tourisme, la pêche et la production alimentaire biologique. Parlant de l’émigration clandestine, qu’il a qualifiée de phénomène récent pour l’Algérie, n’épargnant aucun pays, il a déclaré que « le gouvernement de son pays a mis en place un programme de lutte contre l’émigration clandestine ». « Nous devons lutter ensemble contre ce phénomène », a-t-il ajouté, tout en rappelant qu’en 2007, 1 500 émigrants clandestins sont partis des côtes de Annaba vers la Sardaigne (Italie).