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Annaba. La laiterie El Meïda en péril

Publié le 23/09/2008

 

 

La laiterie El Meïda risque à tout moment de mettre la clé sous le paillasson vu les nombreux problèmes auxquels elle est confrontée. Cette unité ne produit plus selon ses capacités. L’Onil (office national interprofessionnel du lait) ne lui fournit que 70 tonnes/mois de poudre de lait. Ce qui demeure largement insuffisant vu les capacités industrielles de cette unité. Aujourd’hui, cette unité n’active que deux heures par jour.
Plusieurs correspondances ont été adressées à l’Onil pour y remédier, un tant soit peu, à la situation. En vain. Pour justifier ce quota, l’Onil s’est basé sur le chiffre d’affaires de 2006, année d’essai et de mise au point technique des installations, réalisé alors par cette unité stratégique.
Par ailleurs, toutes les informations technico-commerciales concernant l’unité ont été fournies à l’Onil pour une éventuelle augmentation de quota. On est toujours au stade de promesses. Implantée dans la zone industrielle de Berrahal, la laiterie El Meïda est entrée en service en 2006 pour une capacité de production de plus de 200.000 litres/j de lait pasteurisé en sachet. Aujourd’hui, l’unité ne produit que 10% de ses capacités.
Ce qui occasionne une perte de 4 millions de dinars par jour. A ce rythme, une asphyxie financière, et par conséquent, l’arrêt total, n’est pas à écarter. 70 employés sont menacés de chômage. Aussi, si aucune décision n’est prise dans les délais, l’unité risque de mettre la clé sous le paillasson. Et dire que sa réalisation a coûté 500 millions de dinars en investissements.
Pour une question de quota, un tel investissement, capable d’assurer une autosuffisance à toute une région, est conduit à pas de géant vers la faillite. Les hautes autorités sont aujourd’hui interpellées d’autant que l’Etat a décidé l’assainissement financier de plusieurs entreprises rentables. Et le cas de la laiterie d’El Meïda n’est pas unique en son genre. En effet, plusieurs laiteries à travers le pays ne sont pas satisfaites du travail de l’Onil. Le chef du gouvernement a été interpellé à plusieurs reprises pour sauver la filière laitière. Le système des quotas a été dénoncé maintes fois. La demande en matière première est estimée à 5 700 tonnes mensuellement.
Or l’Onil n’offre que 3000 tonnes. A ce rythme, plusieurs unités risquent de voir leurs productions caillées.

L'expression > 23/09/08 > Wahida BAHRI

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