Annaba. L’amer constat du wali

Devant un parterre composé de l’exécutif de wilaya et celui communal, le premier responsable de la wilaya a voulu, implicitement, dégager la responsabilité des retards enregistrés dans différents projets de sa nouvelle wilaya en déclarant à ce propos : « Dès mon arrivé à Annaba j’ai constaté des retards dans l’avancement des projets lancés, et d’autres non entamés encore. Le logement, les routes et autres infrastructures sont les secteurs qui sont frappés par cette carence dont la responsabilité incombe aux bureaux d’études.

Le manque de confiance entre les entreprises et l’Etat en est un autre facteur qui n’est pas des moindres. Il concerne le payement des entreprises appelées à prendre en charge la réalisation de ces projets ». Par ailleurs, on n’évoque jamais la wilaya de Annaba sans mettre sur le tapis l’éternel problème des bidonvilles. Ainsi, la localité de Sidi Salem (El Bouni) en est un exemple édifiant. Toujours selon la même source, le quartier la SAS comptait, en février 2007, quelque 200 masures. Leur nombre, de 400 en une année, s’est accru pour atteindre 600. « Il faut tenir compte du premier recensement car il a bénéficié d’un programme spécial.

Le reste n’est pas reconnu. Halte au laxisme et à la situation d’attente », martèlera le chef de l’exécutif. Avant de passer à l’installation officielle des nouveaux chefs des daïras d’El Hadjar, Berrahal, Aïn Berda, ainsi que celle du secrétaire général de la wilaya, celui-ci a invité l’administration, les élus et le mouvement associatif, telle l’union des associations de quartiers, à travailler en collaboration dans le but de hisser la wilaya de Annaba au rang de celles qui ont réalisé leurs projets.