L’irrigation n’atteint pas 91% de la superficie agricole utile (SAU). Ce qui explique, dans une large mesure, les faibles rendements agricoles au double plan : quantitatif et qualitatif. Les superficies irriguées sont en nette régression par rapport aux années 1960 et 1970, où, à titre d’exemple, les agriculteurs avaient recours à l’eau pour faire pousser la luzerne destinée à l’alimentation des vaches laitières, sans parler des cultures maraîchères, pratiquées sur de grandes surfaces.
L’irrigation des terres agricoles à partir d’un seul barrage, implanté dans la wilaya d’El Tarf, de 81 retenues collinaires, ne pourra se développer sans la mise en place de nouvelles capacités de mobilisation des eaux superficielles et la création d’autres forages. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus les élus de l’assemblée populaire de wilaya (APW), qui ont proposé, dans ce sillage, la construction de barrages moyens et celle de deux retenues collinaires, l’une à Tréat et l’autre à El Eulma. L’extension des superficies irriguées est possible, estiment-ils, grâce aux eaux de l’oued Seybouse, qui fait actuellement l’objet, dans ce sens, d’une étude centralisée au niveau du ministère des Ressources en eau.
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