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Annaba. Les étudiantes se plaignent

Publié le 22/02/2007

Les alentours du campus et les établissements scolaires sont les lieux de prédilection des délinquants qui n’hésitent pas à user de leurs armes blanches pour harceler étudiantes, lycéens et autres passants.

Le dispositif de lutte contre la délinquance mis en place par la Sûreté de wilaya de Annaba en juillet 2006 a montré ses limites. Les habitants de la ville, particulièrement ceux qui résident dans les quartiers périphériques, le constatent à leurs dépens et se plaignent du regain de violence dont ils sont victimes quotidiennement.
Violence qui n’épargne pas même les enceintes universitaires et les lycées, dénonce-t-on. Ainsi vols à l’arraché, braquages suivis d’agressions à l’arme blanche et comportements irrespectueux envers les personnes âgées et les femmes, notamment, sont devenus monnaie courante à Annaba. Deux étudiantes ont été harcelées et blessées au couteau  à proximité du campus universitaire de Sidi Achour alors qu’une mère de famille était délestée de ses bijoux en pleine rue durant la semaine en cours. Les auteurs de ces lâches agressions ont été, certes, immédiatement arrêtés et écroués mais il n’empêche que les citoyens ont plus que jamais peur.  Certains d’entre eux se sont adressés à Liberté pour alerter l’opinion publique sur cette situation tout en rapportant leurs propres déboires. “La rue s’est transformée en une véritable jungle. Ma fille, qui est étudiante à Sidi Amar, n’arrive plus à se rendre à sa fac sans se faire apostropher chaque jour par un jeune désœuvré. Ce dernier la menace en public des pires représailles si elle continue à ignorer ses avances… J’ai déjà déposé une plainte mais ce voyou continue à harceler ma fille. On veut me forcer à me faire justice ou quoi ?” nous déclare ce père de famille. Un autre citoyen, dont le fils, âgé de 17 ans, a été blessé au visage par un de ses camarades dans la cour de leur lycée, retient difficilement sa colère. “L’agresseur de mon fils portait un couteau à cran d’arrêt et il en a fait usage. Les responsables des établissements scolaires n’assurent même plus la sécurité de leurs élèves. Où va-t-on si tous les gamins peuvent entrer dans un lycée avec des armes blanches ?!” s’indigne cet autre.
Et d’ajouter : “Les cas d’agressions violentes sont bien plus nombreux qu’on ne croit à Annaba, mais beaucoup de gens se résignent en silence pour éviter les contraintes administratives qu’on leur impose dans les commissariats de police, d’une part, et surtout parce que les voyous qui sévissent dans la plupart des cas sont des récidivistes fraîchement libérés de prison…”

Liberté > 22/02/07 > A. ALLIA

 

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