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Annaba. Scandales à la commune de Annaba

Publié le 14/04/2009
 Dépassements et passe-droits érigés en système

La commune d’Annaba est, une nouvelle fois, secouée par un scandale. Cette fois, il s’agit de la politique de deux poids deux mesures appliquée dans la destruction ou non des constructions illicites. Si pour le commun des citoyens, la mesure est systématique et ne souffre d’aucun retard, il n’en est pas de même pour certains privilégiés. Les dossiers des locations aux enchères des parkings de plages et des recrutements à des postes de vacataire sont d’autres problèmes que des élus dénoncent.

Ces affaires révèlent clairement un jeu d’influence, l’abus d’autorité et de pouvoir, une incroyable incompétence et un goût prononcé pour la compromission. EIles révèlent également la gestion peu reluisante de l’administration communale de la quatrième ville d’Algérie qui, de coquette, s’est transformée, depuis l’avènement du nouveau collège communal, en une cité des plus sales et des plus invivables d’Algérie. Toute cette situation a fait l’objet d’une réaction de révolte de M. Tahar Athmani, architecte de formation et vice-président à l’APC en charge de l’urbanisme. Elle a fait réagir les services de sécurité qui ont ouvert une enquête principalement axée sur les activités de la commission que préside M. Athmani. Les investigations préliminaires font ressortir des faits où se mêlent relents de corruption et compromission. Permis de construire, permis de démolir, report d’application de décision exécutoire et autres actes y sont décidés au gré de l’humeur, des relations et des affinités qu’entretiennent des élus avec les citoyens concernés. Même les jugements rendus par la justice en première et dernière instance font l’objet de marchandage. Tant et si bien qu’actuellement, les activités de l’APC de Annaba sont confrontées à un marasme. Selon le président de la commission communale de l’urbanisme, le piétinement des lois de la République est devenu une culture. Ces derniers jours, il a haussé le ton pour, argumentera-t-il, interpeller les plus hautes autorités de l’Etat. Sa démarche lui a valu le retrait de la délégation de signature et sa marginalisation par le P/APC. «Nous avons effectivement retiré notre délégation de signature à cet élu vice-président chargé de l’urbanisme. L’enquête que nous avons diligentée déterminera s’il a été auteur de dépassements dans l’exercice de ses fonctions. Comme nous avons décidé de suspendre certaines décisions de démolition nécessitant une décision de justice ou une simple régularisation», explique le Dr Bensaïd, P/APC de Annaba. Ce que contredit M. Athmani qui parle de jeu de compromission. Documents à l’appui de ses dires, il a pointé un doigt accusateur en direction du P/APC. Les documents en question dûment authentifiés comportent des ordres de démolition et contre-ordres de l’une ou de l’autre des parties, toutes les deux membres de l’exécutif communal. Cependant, l’amère réalité est quotidienne. La loi semble être appliquée en fonction de la situation des uns et des autres auteurs de construction illicite. Pour les démunis, elle est appliquée dans toute sa rigueur et avec célérité. Pour ceux aisés, un délai est accordé pour effectuer les démarches nécessaires à leur régularisation. Deux exemples le confirment. Tel ce nouveau marié habitant sur la route de Séraïdi, de situation sociale modeste. Sans permis de construire, il a érigé une maisonnette en parpaing sur un terrain de sa propriété au lieu-dit 8e route de Séraïdi. Sans même avoir eu le temps de récupérer ses biens familiaux, sa construction a été réduite en décombres sur la base d’une décision de démolition. Un autre «nouveau riche», auteur d’une construction illicite Sidi-Achour, a bénéficié de la mesure de régularisation. Cet autre nanti, propriétaire d’un local commercial, s’est permis de prendre possession de la voie publique, à quelques mètres du siège de la wilaya, de l’APC, du tribunal et d’un commissariat de police, toutes des institutions représentantes de l’Etat de droit. Malgré la sentence du tribunal de Annaba confirmant la démolition, le P/APC s’y est opposé. Pour la première comme pour la seconde, le premier magistrat de la commune a argumenté : «Pour la construction illicite de Sidi-Achour, nous avons estimé nécessaire une procédure de régularisation pour éviter la démolition. Quant à la seconde, il s’agit d’une affaire traitée par la justice qui nous impose d’attendre même si notre commune a obtenu gain de cause en première instance. » Mais de quel argument peut se prévaloir le P/APC lorsqu’une construction illicite a été érigée sur un terrain domanial qui en plus est un site classé ? Les exemples sont légion. Le vice-président interdit de signature en a cité des dizaines. «Malgré le respect de toutes les procédures prévues par la loi en la matière, le président de l’APC trouve toujours le moyen de bloquer les décisions de démolition concernant des personnes aisées. Il n’a rien fait, par contre, en ce qui concerne celles réalisées par des citoyens de condition modeste qui se sont retrouvés à la rue», explique Tahar Athmani. Il a, par ailleurs, estimé que sa mise à l’écart et le retrait de la délégation de signature par le P/APC sont le résultat de sa détermination à respecter la loi en matière d’urbanisme. «Dans les prochains jours, se tiendra la session ordinaire de l’exécutif communal. C’est dans ce cadre que je révèlerai d’autres faits d’une extrême gravité dans la gestion de notre commune», a-t-il ajouté. Ces affaires interviennent alors que le président de la République, nouvellement réélu, n’avait pas cessé d’insister tout au long de sa campagne électorale sur le respect de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption.

Liberté > 14/04/09 > A. Djabali

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Les Commentaires

Je reve d'intenter 1 action en justice contre la societe "Boutef & Cie" mais ne le fais ps car je sais ke c peine perdue d'avance!
Ds scandales, encore ds scandales, tjrs ds scandaless. Kelle injure!
Notre pays est 1 terre pleine de mysteres et 1 de c mysteres est notre grand roi Boutef3.
Vs voulez p-e connaitre c ki se passe dans notre belle ville la Coquette, et bien sachez ke, ns avons eu confirmation ke la corruption est LEGALE a la Coquette a condition d'etre perpetree pr ds individus dont ls prerogatives ls placent o-dessus ds lois de notre houkouma, k'ils bafouent legalemnt et sans vergogne.
Ls scandales lies a la corruption ont touche ossi ls + hautes autorites gouvernementales, et la corruption est egalemnt devenue 1 importante kestion electorale. Alrs ke c gouvernemnt en place a fait de la lutte anticorruption 1 element essentiel de sa plate-forme electorale, sa credibilite est ebranlee mntnt pr de nlles allegations concernant sa propre implication dans ds affaires de corruption. Plusieurs maires, elus et otres politiciens ont ete accuses d'incompetants, d’accepter ds pots-de-vin, detourner ds biens d'etats, abus d'otorite et de pouvoir, ils ont ts ete reconnus coupables pr la justice de notre peuple. Donc pr le Cheikh Boutef mntnt, il ne s'agit ps de "solutions miracles" a la baguette magic, MAIS, de presenter ds excuses publiks pr rapport a la corruption au sein de son administration.
Bien sur ke le spectacle n'est ps reluisant. Bien sur ke se lamenter ne ns tirera ps de notre petrin, prck'ils st ts ls mm "si tu tue ton chien enrage, 1 otre ki te mordira"... Mais comment parvenir a c ke justice soit faite dans c histoires d'experts corrumpus, proteges pr ki? prkoi? ki en tire ds avantages faramineux??
Vraiment 1 bande de sous-larves pur produit de l'etat providence, de l'assistanat a l'algerienne, de la machine a loques k'est devenue la Coquette, voila c k'ils st!
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