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Annaba. Le CCF : Un appendice fonctionnel

Publié le 16/04/2009

Rubrique sur Internet et panneau publicitaire seront dorénavant les supports qu’utilisera le Centre culturel français (CCF) de Annaba pour faire connaître à ses visiteurs et adhérents les articles de presse portant sur la couverture de ses activités.

Il faut dire qu’avec l’équipe qui l’anime et que dirige Fabrice Morio, cette institution de l’Etat français s’est transformée en un appendice fonctionnel de la vie culturelle dans les régions de l’extrême-est de l’Algérie. Ses activités nombreuses ont pénétré les modes et les moeurs, animé le débat local, national et international, et nourrit le spectacle de notre société. A sa manière, le CCF est devenu une culture avec ses stars, ses films, ses documentaires, sa riche bibliothèque, ses spectacles et ses autres animations médiatiques basées sur une stratégie de communication de haute teneur. Cet espace formé par un immeuble haut de plusieurs étages sur le boulevard du 1er-Novembre 1954, est conçu comme un univers par les hommes et les femmes de lettres et de savoir. Ceux-ci viennent constamment s’y ressourcer et permettre à leur inspiration d’emprunter rayonnages, salle de conférences, de projection, de musique et de danse. En fait, depuis quelque temps, le CCF est pratiquement partout. Il est bien entendu sur les journaux locaux et nationaux, sur les murs, Internet, la radio locale. L’établissement culturel français à Annaba est arrivé à ce stade de la communication et de fréquentation grâce à la grande ouverture d’esprit et la facilité du contact humain de son principal animateur Fabrice Morio. Il a comme un parfum de l’air du temps, le cadeau «plus», une des choses de la vie des habitants de Annaba et d’ailleurs. Physiquement, ils sont nombreux à venir, chaque jour, passer plusieurs heures à lire ou à se former sur l’informatique, l’apprentissage de la langue de Molière, échanger des idées et des contacts. Virtuellement et pour le seul mois de mars 2009, ils ont été quelques 19 000 à accéder sur le site du CCF pour s’informer. «Ils», ce sont des internautes de quarantecinq pays des cinq continents dont des Américains, Africains du Sud, Indonésiens, Coréens, Bahreïnis, Australiens, Brésiliens, Marocains qui, entre autres, y ont puisé des informations et fait connaissance avec ses activités. C’est cet objectif d’universalité pour la chose culturelle que les responsables de cet établissement français de Annaba recherchent, alimentent, stimulent et consolident en décidant d’intégrer la vision des journalistes algériens. Pour ce faire, Fabrice Morio n’en censure aucun même ceux, parmi les titres de presse, qui critiquent son animation, les espaces où cette dernière est fournie, la prestation des gens qu’il invite pour débattre de divers problèmes. Et si la culture a une large place dans le programme qu’il élabore avec la collaboration de sa jeune équipe d’Algériens, la politique trouve parfois une petite place pour soulever des questions sur ce qui se passe à travers le monde. Il reste néanmoins que l’aspect économique constitue le parent pauvre de cette animation de tout instant. Il est d’actualité en ces moments très difficiles où la planète est secouée par une crise qui dure toujours avec un impact dramatique sur les pays pauvres. Sous l’impulsion de Morio et son proche collaborateur Djamel Marir, les activités du CCF ont pris une ampleur telle qu’il est devenu vraiment difficile de trouver une place libre dans les différentes salles mises à la disposition des adhérents et des visiteurs. L’extension étant impossible, il serait souhaitable de prévoir d’ores et déjà un espace plus adapté à ce lieu de rendez-vous de la culture. Et quelle culture ! Elle est d’une grande richesse avec des thèmes parfois d’actualité traités en toute objectivité par des animateurs qui maîtrisent bien leur sujet.

Le Soir d'Algerie > 16/04/09 > A. Djabali

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