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Conflit syndical ArcelorMittal Annaba : L’Ultimatum de Sidi Saïd

Publié le 23/05/2009

Lors des élections de la Fédération des travailleurs de la métallurgie, de la mécanique de l’électricité et de l’électronique, tenues le 19 mai à Alger, le conflit d’El-Hadjar a été évoqué et le patron de l’UGTA a pris le dossier en main et s’est fixé un délai d’une semaine pour le régler définitivement et mettre fin à une situation qui menace la stabilité de l’institution syndicale au niveau du complexe, selon des sources sûres.
Sur le terrain, le conflit opposant les deux ténors du syndicat d’entreprise du complexe sidérurgique ArcelorMittal d’Annaba perdure malgré l’intervention de la centrale syndicale par le biais de deux de ses secrétaires nationaux il y a plus d’une semaine pour essayer de dénouer cette affaire. M. Menadi, secrétaire général sortant et député à l’APN veut toujours se porter candidat pour sa propre succession aux prochaines élections. Il se dit toujours dans la course et soutient que rien ni personne ne peut l’empêcher de se représenter au même poste.
Chose qui n’est pas du tout admise par M. Kouadria, élu porte-parole des travailleurs suite aux derniers incidents survenus au niveau du complexe et qui ont vu ce dernier agressé par d’autres syndicalistes partisans de M. Menadi.
M. Kouadria, fort du soutien de la quasi-totalité des quelque 7000 travailleurs du complexe, crie haut et fort que son adversaire n’a pas le droit de se représenter puisque la relation de travail que celui-ci avait avec l’employeur est suspendue du fait qu’il est député.
La plainte au sujet des dépenses du fonds social (3 % de la masse salariale, Ndlr) adressée au procureur d’El-Hadjar en vue de l’ouverture d’une enquête sur la dilapidation dudit fonds est un autre facteur envenimant la situation.
Informées de cette situation, des sections syndicales et des unions locales mais aussi de plusieurs villes du pays ont apporté leur soutien au porte-parole des travailleurs du complexe.
Ainsi après TPL d’Oran, Sonaric, la société des emballages de fer blanc, ArcelorMittal centre, le groupe BCR, l’unité Vannes Poval, Batimetal et les mineurs de l’Ouenza et de Boukhadra ont apporté leur appui et leur solidarité au mouvement enclenché par Smaïn Kouadria. Des lettres de soutien ont été adressées à ce dernier. Ces mines qui emploient 1 300 travailleurs, sont le cœur battant du complexe puisqu’elles l’approvisionnent avec près de 2 millions de tonnes de minerai de fer par an à raison de 4 rames de 25 wagons par jour. Un membre influent de la Fédération des métallurgistes, en l’occurrence M. Slimani, apporte son soutien, dans une longue lettre adressée au porte-parole des travailleurs.

Le jeune indépendant > 23/05/09 > Samir R.

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Les Commentaires

Il fo qd mm rappeler k'il y a ds gens ki travaillent dans ds associations d'aide o povres ne font ps ca dans 1 but politike, mais bien dans 1 but associatif et humanitaire, c ki n'est ps la mm chose.... ke c Menadi ki occupe 3 ou 4 fonctions alrs ke ds milliers de jeunes st chomeurs et ok'1 d'eux n'avait mm ps 1 seul emploi!... Trouvez-vs ca realiste pr 1 depute??
Ke dire ds otres deputes et ls mafiosis de la nomenklatura??? C ca, la liberte de la presse d'ojrd'hui?!
Pls je pense a c'te farce ki s'appelle liberte de la presse, + je m'interroge... Liberte, en effet! Mais kelle liberte? Liberte de nuire, de manipuler, de desinformer, de mentir, de prendre partie, de distiller ds ideologies? Sans mm parler deontologie ou neutralite journalistike... kelle blague!!
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