Le magistrat instructeur de la 2e chambre près le tribunal d’El Hadjar (Annaba) auditionnera, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 juin, 10 membres exécutifs du comité de participation (CP) d’ArcelorMittal, en l’occurrence Zediri Malek, Bouyaya Med, Houamri Abdelhamid, Touri Madjid, Rezgui Boujema, Boukerche Kamel, Djoudi Djamel, Bouaïcha Hamid, Arjoune Tahar et Rais Brahim, a-t-on appris de sources judiciaires.
Ils auront à répondre de leurs actes de gestion des œuvres sociales entachée d’irrégularités, selon la plainte des travailleurs, depuis l’avènement de l’Indien ISPAT en 2001 jusqu’à ce jour. Les mis en cause ont été convoqués par le tribunal d’El Hadjar suite à une plainte déposée, il y a près d’un mois par 5242 travailleurs d’ArcelorMittal auprès du procureur près le même tribunal, dont l’objet est l’ouverture d’une enquête sur le fond social du CP et les activités qui y sont liées. La plainte des sidérurgistes s’articule sur 5 chapitres ; le dossier électroménager en est le plus important.
En effet, selon le contenu de la plainte, il est relatif à une transaction douteuse entre le CP et la firme LG, prévoyant l’approvisionnement du comité en produits électroménagers. Attribué de gré à gré, ce marché est renouvelé de 2002 jusqu’à 2008 pour une enveloppe annuelle de 30 milliards de centimes. Le 12 avril 2008, le bureau du commissaire aux comptes CECA/G avait adressé au président du CP une mise au point sur son dossier comptable. A travers 8 points, Guehria Kamel, l’expert signataire du document, avait dressé un tableau noir de toutes les insuffisances caractérisant la comptabilité du CP, dont la plus importante est, selon le document, « l’absence totale du dossier administratif des Sarl LG et Meubl-IN ».
Pour rappel, le patron de LG Algérie est Mohamed Djemaï, qui est à la fois homme d’affaires et député élu sur une liste indépendante de la wilaya de Tébessa. Ainsi, contrairement aux travailleurs, les membres du CP concernés et impliqués dans cette transaction se sont octroyé d’importants lots d’électroménager sans pour autant s’acquitter de leur paiement.
Les Commentaires
Algérie : La tension monte à Arcelor Mittal Annaba
samedi 4 juillet 2009.
Le porte-parole des travailleurs d’Arcelor Mittal en Algérie et des membres du groupe de négociation entamée avec l’employeur mercredi dernier a tenu une conférence de presse jeudi après-midi au siège du syndicat d’entreprise pour évoquer les points d’achoppement sur lesquels ont buté ces négociations.
Selon Smaïl Kouadria, les revendications des travailleurs s’articulent autour de onze points dont celui relatif à l’augmentation des salaires de 18%.
Comme prenant ses devants, l’employeur représenté par le PDG de l’entreprise et deux autres membres pour la partie algérienne, en l’occurrence messieurs Belkacemi et Meghlaoui, administrateurs représentant le propriétaire, il a été préconisé des augmentations de l’ordre de 5% à partir du mois de juillet et 5% pour 2010, soit 10% avec comme contrepartie une compression d’effectif de 1.500 postes.
Comme arguments, l’employeur a fait état de la crise économique mondiale qui touche ce secteur et les ratios non atteints par le complexe.
A cela s’ajoute la mévente du produit et les stocks en souffrance du rond à béton estimés à 500.000 tonnes détenus par Arcelor Mittal et le privé.
Selon le porte-parole des travailleurs, l’usine vend ses produits et que par leur mobilisation les travailleurs ont dénoncé et mis à nu les magouilles et malversations dont le complexe a été victime lui causant des pertes de l’ordre de plusieurs centaines de milliards de centimes auxquelles s’ajoutent des importations douteuses de rond à béton et de fil à machine et billette à partir de certains pays d’Europe.
Griefs étalés avec tableaux à l’appui à travers l’achat de 206.591 tonnes en 2007 et 228.816 tonnes en 2008 pour un prix moyen de la tonne à 600 $ (dollars).
Le total de ces produits importés a atteint 230 milliards de centimes, soit neuf mois de salaire sachant que la masse salariale est de 28 milliards de centimes par mois.
Pour ce qui est du partenariat, l’employeur a failli à ses engagements, selon le porte-parole, en permettant à une entreprise turc de transport d’opérer avec 70% de plus que les transporteurs nationaux et de permettre à une autre de travailler dans la récupération alors que ces deux activités n’ont rien d’un investissement et que les nationaux peuvent bien accomplir.
Enfin, les représentants des travailleurs ont assuré qu’au cas où l’employeur campe sur ses positions, le préavis de grève du 6 juillet sera maintenu.
Algérie : La tension monte à Arcelor Mittal Annaba
samedi 4 juillet 2009.
Le porte-parole des travailleurs d’Arcelor Mittal en Algérie et des membres du groupe de négociation entamée avec l’employeur mercredi dernier a tenu une conférence de presse jeudi après-midi au siège du syndicat d’entreprise pour évoquer les points d’achoppement sur lesquels ont buté ces négociations.
Selon Smaïl Kouadria, les revendications des travailleurs s’articulent autour de onze points dont celui relatif à l’augmentation des salaires de 18%.
Comme prenant ses devants, l’employeur représenté par le PDG de l’entreprise et deux autres membres pour la partie algérienne, en l’occurrence messieurs Belkacemi et Meghlaoui, administrateurs représentant le propriétaire, il a été préconisé des augmentations de l’ordre de 5% à partir du mois de juillet et 5% pour 2010, soit 10% avec comme contrepartie une compression d’effectif de 1.500 postes.
Comme arguments, l’employeur a fait état de la crise économique mondiale qui touche ce secteur et les ratios non atteints par le complexe.
A cela s’ajoute la mévente du produit et les stocks en souffrance du rond à béton estimés à 500.000 tonnes détenus par Arcelor Mittal et le privé.
Selon le porte-parole des travailleurs, l’usine vend ses produits et que par leur mobilisation les travailleurs ont dénoncé et mis à nu les magouilles et malversations dont le complexe a été victime lui causant des pertes de l’ordre de plusieurs centaines de milliards de centimes auxquelles s’ajoutent des importations douteuses de rond à béton et de fil à machine et billette à partir de certains pays d’Europe.
Griefs étalés avec tableaux à l’appui à travers l’achat de 206.591 tonnes en 2007 et 228.816 tonnes en 2008 pour un prix moyen de la tonne à 600 $ (dollars).
Le total de ces produits importés a atteint 230 milliards de centimes, soit neuf mois de salaire sachant que la masse salariale est de 28 milliards de centimes par mois.
Pour ce qui est du partenariat, l’employeur a failli à ses engagements, selon le porte-parole, en permettant à une entreprise turc de transport d’opérer avec 70% de plus que les transporteurs nationaux et de permettre à une autre de travailler dans la récupération alors que ces deux activités n’ont rien d’un investissement et que les nationaux peuvent bien accomplir.
Enfin, les représentants des travailleurs ont assuré qu’au cas où l’employeur campe sur ses positions, le préavis de grève du 6 juillet sera maintenu.
LE 06-07-2009
Ms : KOUADRIA sur you tube
la GEREVE SERA DEFUSER EN DIRECTE SUR YOU TUBE