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Annaba. Les estivants convergent vers Sidi Akacha

Publié le 23/06/2009

Évitant la ville actuellement en chantier

Grâce à une présence quasi permanente des services de sécurité, dans le cadre du plan « bleu », chapeauté, à chaque saison estivale, par la gendarmerie nationale, le site paradisiaque de Sidi Akacha, dans la daïra de Chétaïbi (Annaba), commence à revenir à la vie.

Considérée comme l’un des plus beaux sites naturels de la Coquette, encore à l’état sauvage, cette partie maritime où se marient la mer et la montagne n’aura jamais connu une présence aussi importante de vacanciers que durant ces deux dernières décennies. Aujourd’hui, cette région, véritable tableau de maître, située à une dizaine de kilomètres de Chétaïbi (autrefois Tekouche) et 70 km à l’ouest de Annaba, vit au rythme estival, dans une ambiance bon enfant. De l’avis même de beaucoup de vacanciers, c’est surtout l’amélioration sensible de la situation sécuritaire qui a incité les amoureux de la nature à s’y installer en force, évitant Annaba, actuellement en chantier. Selon des gendarmes rencontrés sur les lieux, « le plan bleu est lancé à chaque saison estivale par les mêmes services dans cette contrée, qui est l’une des destinations touristiques balnéaires les plus importantes de la wilaya ». Ainsi, le renforcement des effectifs et la multiplication des patrouilles, de jour comme de nuit, sur la route et au niveau des cinq plages les plus surveillées de cette daïra, sont pour beaucoup dans le retour des estivants. Il faut mettre aussi en exergue les travaux de restauration et de réfection de la route reliant ce site à Chétaïbi, autrefois impraticable.

Située sur le plongement des monts de l’Edough, entre deux régions à réputation mondiale, à savoir la baie Ouest de Tekouche, un don du ciel, et le fameux cap de fer de la Marsa (Skikda) (la pointe la plus avancée d’Algérie dans la Méditerranée), la daïra de Sidi Akacha, autrefois lieu sacré pour les populations locales, a été longtemps abandonnée par les riverains, comme par les vacanciers et surtout par les amoureux de la nature et les pêcheurs à la ligne, en raison de son isolement et des groupuscules terroristes rôdant dans les parages. Aujourd’hui, ces temps semblent révolus et ce paradis terrestre renoue avec la joie de vivre. Il faut également noter que la région est renommée pour ses richesses halieutiques, notamment le poisson blanc, ses sources naturelles et sa plage aux sables d’or. Des centaines d’estivants y viennent malgré l’inexistence de restaurants et de bus devant assurer la navette entre celle-ci et le chef-lieu de commune. Un minimum d’attention de la part des décideurs rendra certainement à ce coin, à vocation touristique avérée, l’espoir de lendemains meilleurs.

Ahmed-Ramy B. [EL WATAN - 23-06-2009]
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