Devant ce qu’ils qualifient de “massacre caractérisé” relatif à la pose, pour le moins fantaisiste, de carrelages sur les trottoirs de leur cité à en croire des photos prises sur le site, les habitants de la cité UV 13 de Sidi Amar, par la voix du président de leur comité de quartier, se sont adressés à la presse pour dénoncer aussi bien le travail effectué par une entreprise privée, chargée de ce projet, que le silence de la DUCH et de l’APC de Sidi Ammar, malgré les lettres qui leur ont été adressées.
En effet, les carrelages en question sont, sur certains points, très éloignés les uns des autres, montrant que le travail n’a pas été fait par des carreleurs professionnels, mais par de simples manœuvres soucieux d’économiser la marchandise au détriment de l’ouvrage qui devra être refait dans quelques mois, comme devait le signaler le signataire de la lettre. Cette montée au créneau de la part de citoyens qui veulent que le travail soit “bien fait” selon les termes de leur lettre adressée à la presse, dénonçant l’absence de suivi des projets des entreprises, n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des réclamations des habitants qui pointent du doigt de nombreuses entreprises qui bâclent les finitions de leurs chantiers, et l’on est en droit de se demander ce que font les services administratifs chargés en principe de suivre à la lettre l’application des cahiers des charges relatifs aux projets en question. Même en ce qui concerne le nettoyage des sites, il est rare de voir que les chefs de chantiers pensent à débarrasser les restes de leurs matières premières qui sont laissés sur place, souvent sur les trottoirs et qui ont bouché les canalisations et les regards d’évacuation des eaux de pluie, provoquant les graves inondations des parties basses de la ville de Annaba, ce qui avait poussé le P/APC de réagir de manière très ferme en estant les mis en cause en justice.
Liberté > 22/10/09 > Hafiza M.
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