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Annaba. Circulation urbaine : Diminution des excès de vitesse

Publié le 15/03/2010

L’entrée en vigueur du nouveau code de la route a déjà eu un impact positif sur la circulation urbaine qui a enregistré une nette rétrogradation de la vitesse. Si le nombre d’accidents n’a pas encore sensiblement baissé en milieu urbain depuis la mise en œuvre, début février dernier, des nouvelles mesures relatives au code de la circulation routière, il n’en demeure pas moins, selon le responsable de ce secteur au niveau de la Police judiciaire d’Annaba, que leur gravité a grandement diminué.

Ce qui suppose que les excès de vitesse, première cause des accidents, sont de plus en plus évités par les citoyens. Les chiffres sont éloquents avec 35 accidents en janvier causant 1 mort et 36 blessés, contre 34 accidents en février causant 26 blessés et ne faisant aucun mort.
Pour appuyer cette tendance, on ajoutera que, depuis le début du mois dernier, le nombre des infractions relevées par la police routière connaît une baisse très nette, avec 3 280 en janvier, soit avant la mise en application des nouvelles mesures, contre 1 519 en février et 510 pour les 10 premiers jours de mars, ce qui équivaut au tiers.

Une première appréciation qui se révèle positive, bien qu’il soit encore prématuré de tirer des conclusions définitives.
“Il faudra attendre que les amendes relatives aux nouvelles infractions soient déboursées (la majorité se trouve au niveau de la justice pour délais de paiement dépassés) avec, en plus, le retrait de permis selon les cas, afin que les personnes concernées ressentent concrètement la différence entre les nouvelles lois et les anciennes, et là, elles réfléchiront à deux fois avant de griller un feu rouge ou de commettre un excès de vitesse. Une attitude qui va se généraliser avec le temps”, devait déclarer notre interlocuteur.
Mais, toujours dans le cadre de la circulation automobile et piétonne, il devait aussi relever l’état des routes très médiocre au niveau du périmètre urbain, une situation aggravée par des travaux permanents effectués sur les artères qui ne sont pratiquement jamais réhabilités complètement. “Après les travaux, des travaux”, une formule qui décrit l’état des rues à Annaba.
À cela, ajoutons le manque de culture dans ce domaine de la part des citoyens, une culture qui n’est pas transmise aux enfants, aussi bien par les parents que par les établissements scolaires.
Il reste beaucoup à faire, notamment au niveau des signaux lumineux qui ne sont pas réglés, comme nous l’a révélé le responsable. “Certains s’éteignent au bout de 15 secondes, d’autres 30, ce qui ne permet pas une bonne fluidité de la circulation urbaine.” Les trottoirs, eux, sont livrés aux commerçants, obligeant les piétons à marcher sur la chaussée, surtout au niveau des artères périphériques du centre-ville. Des anomalies négligées par la commune, qui table, pour y remédier, sur la mise en application du nouveau plan de circulation prévu pour la ville d’Annaba et qui est encore actuellement à l’étude.

Liberté > 15/03/10 > Hafiza M

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Les Commentaires

Bonsoir à tous,
Je pense que pour diminuer le nombre d'accidents, il faut prendre exemple sur l'Europe. Il faut appliquer le permis à points, car les amendes n'arrêterons pas les excès de vitesse. Il faudrait libérer les trottoirs pour les piétons et faire construire un marché couvert pour les petits commerçants. "MALEK" merci pour ton site que DIEU te garde en vie, il faut nous mettre le mail du Préfet et du Maire sur le net ce sont eux les principaux interlocuteurs qui peuvent bouger et améliorer la situation." que DIEU vous protège et vous apporte la sérénité".
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