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Annaba. Visite d'inspection du DGSN : Beaucoup de problèmes auraient pu être relevés

Publié le 06/12/2010

Lors de sa dernière visite, le directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, qui était à Annaba pour la première fois, n’a pas daigné convier la presse à prendre part à la cérémonie de sortie d’une promotion d’agents de l’ordre public (AOP).

Cela aurait été certainement l’occasion d’aborder plusieurs sujets, notamment ceux liés à la situation sécuritaire, qui a atteint le point de non-retour. En effet, dans la wilaya de Annaba la sécurité des biens et des personnes n’est pas un fait établi. L’incapacité des services de sécurité à juguler ce phénomène n’a fait que stimuler la mauvaise foi des malfaiteurs. L’on est même arrivé au désespoir au regard de la multiplication des cambriolages et autres agressions à main armée, en plein jour, à travers tous les quartiers de la ville, voire de la wilaya. La situation a vraiment empiré, à telle enseigne que les paisibles habitants de la vieille ville craignent quotidiennement de rentrer tard chez eux. Durant toute cette année, les agressions sont enregistrées au quotidien dans le périmètre du chef-lieu de wilaya avec ses gares routières, son port, son Cours de la Révolution et sa Corniche, des sites très fréquentés même en basse saison. C’est dire que Annaba est devenue la capitale de la délinquance, du banditisme, de la drogue, de la contrefaçon de billets de banque, de la falsification et de la confection de faux documents officiels. Les vols de voitures, les cambriolages et la prostitution sont devenus des actes banals.

Le citoyen semble se faire à l’idée que dans cette wilaya également soumise à tous les trafics d’influence et de corruption, l’on n’est en sécurité nulle part, même chez soi. Autrement dit, Annaba est devenue la capitale du banditisme, où il est interdit de sortir accompagné de sa fiancée ou de son épouse, d’avoir une voiture neuve, d’utiliser un téléphone portable, même en plein Cours de la Révolution, de porter un sac, un bijou, de faire du lèche-vitrine, et surtout de se rendre à la poste où dans une autre institution financière pour un dépôt ou un retrait d’argent. Les malfrats, munis de couteau et bombe lacrymogène, sont toujours aux aguets, n’hésitant pas à attaquer. Ce qui sont censés assurer la sécurité des biens et des personnes, ont apparemment d’autres préoccupations. Le commerce informel est une autre plaie béante qui s’infecte de jour en jour. La venue du patron de la police était une circonstance à la faveur de laquelle plusieurs dossiers auraient été débattus, dont le banditisme. D’autant plus que cette promotion de sortie de 280 agents d’ordre public a été baptisée du nom du défunt inspecteur de police, Khaled Rahmoun, tué le 20 août 2010 lors d’une opération de perquisition au domicile d’un dangereux criminel dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Malheureusement la presse a été déclarée persona non grata.

Mohamed Fawzi Gaïdi [EL WATAN - 06-12-2010]
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Les Commentaires

Aux grands maux les grands moyens!

Pour faire face à une situation pareille, il faut une police à la hauteur. C'est-à-dire une police bien entrainée et encadrée par d'excellents chefs courageux, déterminés à mettre de l'ordre dans la ville.
Aux grands maux, les grands moyens. il est impératif, si nos résponsables désirent vraiment rétablir l'autorié de l'état et réintégrer la tranquilité et la paix dans la ville , de mettre tout les moyens possibles en oeuvre pour venir à bout ce ce banditisme éffréné, sans limite qui ne reculent devant rien.

La police doit envoyer un signal clair à cette pègre ainsi qu'aux autres délinquents, pour leur signifier qu'elle est prête à en découdre jusqu'à ce que le calme et la sérénité reviennent. Et qu'elle ne cédera pas même si elle se heurtera à de grosses difficultés. Il faut qu'elle envoye égalements des avertissements aux différents chefs de bandes et leur acolytes, qu'elle est décidée à en finir avec eux une fois pour toutes.

Elle leur expliquera, qu'elle quadrillera des quartiers entiers, s'il le faut, pour aller dénicher ces vauriens, un par un de leur repaires, jusqu'à nettoyer tout les lieux infectés de leur présence. Il n'est pas admissible de laisser cette fripouille faire la loi. Annaba, notre ville chérie, ce n'est pas le Farwest ou bien Chicago des années 30.
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