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Annaba. Prévention contre les ist-sida en milieu carcéral

Publié le 20/12/2010


Quelque 3 500 détenus des établissements pénitentiaires Allalik et de Bouzaâroura, dans la commune d’El Bouni, - les plus importants en terme de capacité d’accueil-, ont bénéficié de séances d’information et de sensibilisation sur les maladies IST/SIDA.

Organisée  par l’association AnisS de lutte contre le sida, cette campagne, basée sur les techniques de la communication interpersonnelle, a été menée du 14 au 18 décembre par les membres d’AnisS, formés à cet effet, et accompagnée de la diffusion de dépliants éducatifs adaptés. Et si la sensibilisation des détenus a trouvé un écho favorable au sein de la population carcérale de Annaba, il en est de même pour les médecins, psychologues, dentistes et paramédicaux en poste dans les différents établissements pénitentiaires relevant de la cour de justice de Annaba.

En effet, pour mieux cerner le volet de la prévention en milieu carcéral, le personnel de la santé pénitentiaire a été associé à la campagne et a bénéficié, durant la même période, d’un séminaire atelier de formation. Organisé en partenariat avec la direction de la santé carcérale du ministère de la Justice, du centre de référence de prise en charge des IST/SIDA de Annaba et avec le soutien du service de la coopération et de l’action culturelle de l’ambassade de France, ce séminaire  a été tenu au siège d’AnisS. L’encadrement a été assuré par deux grosses pointures du milieu carcéral français, le docteur Ridha Nouiouat, directeur de la Mission «Prisons» à SIDACTION et François Bès, responsable «Santé» à l’Observatoire international des prisons (OIP) à Paris.

Ces derniers ont également animé, avant-hier, une conférence suivie d’un débat sur le parallèle entre l’organisation de la santé pénitentiaire en France et en Algérie. Un débat auquel ont pris part, outre les participants du personnel de santé pénitentiaire, des militants impliqués dans la thématique en général. «Cette campagne de prévention des IST/SIDA auprès des détenus des différents établissements pénitentiaires relevant de la cour de justice de Annaba sera élargie prochainement à ceux des autres cours de justice de l’est algérien. Les réformes engagées et les moyens consentis par l’Algérie nous hissent par rapport à l’ensemble de la région Arabe en matière de prise en charge multiforme des détenus, sur le plan sanitaire notamment», affirme le président de AnisS, le docteur Scander Soufi                                                


Mohamed Fawzi Gaïdi [EL WATAN - 20-12-10]
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Les Commentaires

On leur donnant des préservatifs pour qu'ils se protègent lors de leur rituel de sodomie collective ou on leur donnant à chacun des seringues à usage unique pour que chacun d'entre eux puisse se droguer tranquillement!! Avant que j'oublie ,qu'est ce qu'ils foutent en prison?
Ont été invités :médecins ,psychologues ,paramédicaux et ...ou sont passés les imams des mosquées? Ne sont ils pas concernés ? pourtant ils sont les seuls capables de prévenir la société et la protégée contre ce fléau !ils traitent le problème en profondeur ils peuvent même évités à ces Prisonniers le fait d'être en prison ! n'est ce pas ?
En effet, la présence d'un imam aurait peu être été beaucoup plus efficace, que celle de cette délégation.
Mais ce que je ne comprends pas c'est la position de nos autorités. Est-ce qu'ils veulent protéger les détenus toxicomanes des risques de la propagation du sida par les seringues à d'autres détenus, ou bien à défaut de mettre fin à des pratiques odieuses en milieu carcéral, ils essayent, sous pretexte de contrecarrer le phénomène, car ils ont fermer les yeux jusqu'ici, d'encourager, en sous entendu, l'utilisation de préservatifs ? Comme si cette débauche est devenue une banalité. Que ce soit le premier ou le deuxieme des cas, c'est un déréglement abominable de nos moeurs.
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