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Annaba. 13 autres harraga arrêtés

Publié le 18/08/2011

A peine 48 heures après l’arrestation de 23 candidats à l’émigration clandestine, dont 2 femmes et 3 bébés, les mêmes éléments des garde-côtes de la station maritime principale de Annaba ont intercepté, dans la nuit de mardi à mercredi, une embarcation artisanale dans laquelle avaient pris place 13 harraga.

Agés de 20 à 32 ans, ces jeunes infortunés naviguaient à 8 miles nautiques au nord de Ras El Hamra. Ils ont été interceptés alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes européennes. Ils étaient venus de Annaba, Guelma et Constantine avec la ferme intention de quitter l’Algérie et rejoindre, tant bien que mal, les centaines de jeunes déjà arrivés sous des cieux «plus cléments».

Ils avaient embarqué depuis la plage de Seybouse, vers 19h, peu avant la rupture du jeûne, à l’effet de s’assurer de l’absence des gardes-côtes de Annaba. Mais c’était sans compter sur la vigilance de ces derniers, qui étaient au même moment en patrouille.

A leur arrivée au port de Annaba, ils ont été pris en charge par le médecin de la Protection civile. Les malheureux jeunes harraga ont été présentés devant le procureur de la République du tribunal de Annaba. A l’image des 23 précédents harraga, ils ont bénéficié d’une citation directe.

En dépit de l’entrée en vigueur, depuis le 8 mars 2009, de la criminalisation de l’acte de l’émigration clandestine, les jeunes Algériens continuent à braver la mer pour fuir leur pays.

Mohamed Fawzi Gaïdi [EL WATAN - 18-08-2011]
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Les Commentaires

Je comprends le désespoir de ces jeunes, je comprends qu'ils ne tiennent plus, qu'ils mènent une vie dure et ennuyeuse sans voir le bout du tunnel.

Mais risquer sa vie sur des embarcations de fortunes pour un Eldorado qui n'existe plus, c'est vraiment un suicide. Parcequ'il ne faut pas oublier que la frontière sud de Schengen, de l'espagne jusqu'à la grèce, est truffée d'appareils de surveillances sophistiqués. Il y a également une surveillance satellitaire, il y a aussi des caméras infrarouge installées sur des hélicoptères et des bateaux qui patrouillent jour et nuit en plein Méditérranée. Les gardes côtes sont équipés de materiels de vigilance moderne etc... Avec une telle démonstration de puissance, dès que les pauvres Harragas mettent les pieds sur leurs rivages, si d'abord ils ne sont pas engloutis par la mer, ils seront aussi accueillis par la police qui les attend tranquillement, pour les renvoyer à la case départ. Pourquoi risquer beaucoup pour si peu ?
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