La dégradation du cadre de vie prend de l’ampleur dans la ville de Annaba. Une conclusion à laquelle sont parvenus les représentants des associations, des comités de cités et de quartiers lors d’une rencontre, organisée il y a quelques jours, à la salle des délibérations de l’APC de Annaba avec l’administration et les élus concernés.
C’est la descente aux enfers pour la ville, qui a atteint un tel degré de clochardisation, notamment avec la prolifération générale du commerce informel, la dégradation des chaussées, les débordements des eaux usées et l’insalubrité dans la plupart des quartiers et cités. Ainsi, les intervenants ont dressé un constat accablant sur la situation de la ville de Abou Merouane Charif.
Devant le chef de la daïra et du P/APC, ils ont énuméré moult préoccupations liées à la gestion de la ville et aux conditions de vie de ses habitants, qui n’arrivent pas à s’adapter à cette dégradation avancée. Les aspirations de la population de la Coquette à un cadre de vie meilleur, sont restées jusqu’à présent lettre morte, insiste le responsable d’une association, qui recommande une prise en charge urgente des problèmes liés à l’assainissement, l’éclairage public, l’amélioration du cadre de vie et l’éradication des marchés informels qui pullulent à travers les cités.
Un autre s’interroge sur la passivité des pouvoirs publics face à cette situation, aux retards mis dans la réalisation des projets d’équipements, tout en réitérant le problème de la multiplication des marchands ambulants dans tous les coins de rue. D’autres préoccupations relatives à l’attribution de logements sociaux, au chômage et à l’absence d’espaces verts et de terrains de jeux ont été également au centre des interventions. En réaction aux problèmes soulevés, le chef de la daïra et le P/APC ont souhaité une «meilleure coordination» avec le mouvement associatif pour mieux répondre aux attentes des habitants de la ville.
Le maire de Annaba a annoncé, dans ce cadre, qu’ « une enveloppe financière de 50 millions de dinars a été dégagée dans le but de désenclaver la nouvelle cité de Bougentass et ses environs immédiats ». Enfin, cette rencontre a eu le mérite de tirer encore une fois la sonnette d’alarme sur la dégradation rampante du cadre de vie de la ville de Annaba à laquelle font face les habitants.
Les Commentaires
il s'agit en realité de problèmes simples qui auraient dû être résolus depuis longtemps avec un peu de volonté et de jugeotte. Et ne pas les laisser s'accumuler pour devenir ce qu'ils sont.
Car qu'en serait-il ? Que feraient ces bons à rien, s'ils avaient à affronter de vraies difficultés telles qu'un tremblement de terre, des inondations des grandes ampleurs, d'immenses incendies urbains...Que sais-je encore.
Là, ils ne seraient pas seulement dépasser, ce sera leur naufrage! Car avec ces vaut rien, rien n'est prévu au cas ou par malheur nous seront frappé par ce genre de calamité. Je n'ose pas m'imaginer la tragédie avec son grand nombre de morts qu'on aurait pu éviter, les dégâts matériels etc...
Un bon maire ce n'est pas un parachuté c'est forcément quelqu'un de local qui connait les enjeux propre à la ville.
Un bon maire est celui qui sait gérer sa ville et qui ne cherche pas à " caresser dans le sens du poil " une certaine catégorie.
Un bon maire c'est un gestionnaire, intellectuel et compétent qui oeuvre pour l'intérêt de sa ville.
* Acteur de terrain, en prise directe, avec les préoccupations quotidiens des citoyens.
* Les premières priorités travail et logement pour les jeunes...
* Honnêteté.
* Autorité.
* Décision.
* Coordination.
* Dialogue.
* Médiation.
* Capacité de conviction.
* Communication.
* Permanence 24h:24 à la disposition et a l'écoute des habitants.
* Veiller au maintien de l'ordre public et à la sécurité des personnes et des biens.
* Permettre l'exercice des droits et des libertés des citoyens.
* Mettre en oeuvre et coordonner à l'échelon local emploie, cohésion sociale.
* Aménagement du territoire, du développement économique, environnement...
* Gérer et répartir les dotations et subventions de l'Etat à l'échelon local.
Ce qui devrait être fait aujourd'hui, on le laisse pour demain, ou pour aprés demain ou pourquoi pas le mois prochain etc...
La citadelle de ''Bouna El-Hadith '' Djamâa Salah El Bey plus connue chez les Annabis par la place d'armes histoire de la ville d'Annaba, la mauvaise gestion des responsables abrutis et incompétents, et l'incivisme des habitants sont les principales cause de sa déchéance.