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Annaba. Cours de soutien : Est-ce un mal nécessaire ?

Publié le 22/09/2011

C’est à peine que les dernières retouches avant le démarrage effectif des classes viennent d’être opérées dans les différents établissements, que la ruée sur les cours de soutien est constatée par les parents d’élèves, qui n’arrivent pas à placer leurs enfants, notamment ceux en classes d’examen.

Les élèves de terminale se bousculent pour se frayer une place dans des groupes qui dépassent la cinquantaine, que contiennent mal les locaux de fortune. Il faut dire que la tradition est bien établie avec les cours qui débutent avant même que l’élève ait testé ses capacités et décelé ses faiblesses ; «le bourrage» se poursuivra même à la fin de l’année où les élèves ont le plus  besoin de repos avant le déroulement des examens.

Le phénomène tend à se généraliser pour toucher pratiquement  toutes les matières ; la majorité des élèves, bons et mauvais, nantis et nécessiteux, y a recours. L’ouverture de l’enseignement au privé n’est pas venue à bout des cours de soutien qui s’avèrent plus onéreux, comparativement à ceux dispensés par l’école privée. Les associations de parents d’élèves semblent abdiquer devant cette situation.

A.S. [EL WATAN - 22-09-2011]
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Les Commentaires

C'est d'abord et avant tout à l'enseignement public ou à l'école publique que revient la charge d'éduquer, d'instruire et de former les élèves, les collégiens et les lycéens. Ce n'est pas aux cours de soutien et aux écoles privées de se substituer à l'enseignement public. L'utilité des cours de soutien et de l'école privée, ne doivent se limiter qu'aux rôle complémentaire et non pas les laisser devenir la mission principale de l'éducation nationale.

Je comprends les parents qui contestent le niveau très faible de l'école publique, mais rien ne garanti que les cours de soutien et l'école privée leur assure les connaissances et le savoir nécéssaire pour l'avenir de leur enfants. Une école privée et d'abord une entreprise qui doit faire des bénéfices, et puis ce n'est pas tout le monde qui a les moyens de se payer des cours de soutien.
La meilleur solution pour tous, c'est que l'enseignement public doit retrouver sa vocation première. Celle de garantir à tous les enfants quelque soit leur condition sociale, un enseignement digne d'avenir. Pour cela l'enseignement public doit être aider à se redresser, à corriger ses failles, à chercher les meilleurs enseignants en les encourageant par un salaire qui correspond à leur compétence, en assurant la sécurité aux sein des établissement ect...
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