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Annaba. Hôtels: Moins de la moitié ont été classés

Publié le 22/03/2007
Sur un total de 24 établissements hôteliers dénombrés à Annaba, seuls onze sont passés devant les commissions,locale et nationale et ont été classés avec toutefois des réserves pour la plupart d’entre eux. La commission dont les prérogatives se limitent au classement de 0 à 1 étoile, a eu à étudier huit dossiers dont cinq ont reçu 0 étoile sous réserves et 03 ont pu accéder à 1 étoile toujours sous réserves. Pour ces derniers la demande allait de 1 à 3 étoiles. Les critères de classement vont des sanitaires à l’intérieur des chambres, aux douches séparées, à l’espace, à la présence d’un coffre et d’un groupe électrogène et jusqu’au vestiaire du personnel avec un effort sur la décoration et surtout la présence d’un gérant qualifié dans l’hôtellerie.
Il va de soi que si les réserves sont levées le classement pourrait être revu. Pour les établissement de 2 à 5 étoiles les dossiers, au nombre de trois, sont passés devant la commission nationale où l’un des établissement a régressé de 4 à 3 étoiles et les deux autres sont passés de 3 à 2 étoiles, avec des réserves dans les trois cas. Ce classement n’est ni définitif ni limité dans le temps et les établissements hôteliers seront soumis à un contrôle constant qui peut les sanctionner si l’une ou l’autre des normes n’est pas respectée comme ils peuvent aussi prétendre à des étoiles supplémentaires s’il font l’effort vers un mieux. Ceci dit, reste le problèmes des petits établissements de voyageurs comme ceux de la Vieille ville par exemple qui ne peuvent plus prétendre à l’appellation d’hôtel. Là, pour certains d’entre eux, c’est la difficulté à se mettre aux normes non pas par mauvaise volonté mais parce que les bâtisses ne se prêtent pas au réaménagement. Ces établissements ou dortoirs sont aussi tenus de respecter certaines normes au risque d’être fermés. Ce dernier point d’ailleurs constitue un problème actuellement puisque la direction du tourisme n’a pas les prérogatives pour le faire, ces établissements n’étant pas gérés par agrément mais avec un registre de commerce. Quoi qu’il en soit, la nouvelle politique en matière de tourisme exige des établissements qu’ils respectent non pas le minimum mais toutes les normes, notamment dans une wilaya telle que Annaba qui manque déjà cruellement d’infrastructures
hôtelières alors que sa vocation touristique peut être l’un de ses principaux atouts dans un avenir proche.
L'est républicain > 22/03/07 >  Ammar Nadir
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