ArcelorMittal se prépare à la concurrence des Qataris.
Dénoncée par le partenaire social, la non-reconduction de contrats de travail à durée déterminée (CDD) pour incompétence de 24 travailleurs sur les 277 issus des entreprises sous-traitant pour ArcelorMittal El Hadjar n’entre pas dans le cadre d’un plan social.
Un démenti formel a été émis, hier, par la direction générale du complexe, qui nie «l’existence d’un plan social en cours de préparation». Toujours selon la même source, cette action est «une préparation à la concurrence dans un marché de l’acier extrêmement compétitif avec la perspective de l’arrivée de nouveaux entrants en Algérie».
En effet, l’annonce de la signature entre l’Algérie et le Qatar, samedi à Alger, d’un mémorandum d’entente pour la réalisation d’un complexe sidérurgique dans la zone industrielle de Bellara (Jijel) d’une capacité globale de 5 millions de tonnes/an en est une raison édifiante. «Il y va de la responsabilité de tous et en particulier de la direction générale de l’entreprise d’anticiper et de gérer efficacement ces changements afin de pérenniser le complexe», soutient la direction générale d’ArcelorMittal Annaba, qui a ébranlé son projet Omega qui est un outil de mesure de la performance des usines permettant à chaque site du géant mondial de l’acier de se situer par rapport aux autres, dans l’objectif de pouvoir hisser chacune d’entre elles à son meilleur niveau.
Et pour rassurer son partenaire social qui s’estime «écorché» par la décision unilatérale d’abandonner 24 ouvriers en CDD, la direction générale d’ArcelorMittal Annaba l’a rassuré en précisant que «conformément à son code de gouvernance et d’éthique, ArcelorMittal agit en toute transparence et respecte l’ensemble des parties prenantes, en particulier les instances représentatives du personnel, avec lesquelles un dialogue de progrès, continu et responsable, est maintenu dans l’intérêt
de tous».
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