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Annaba. Mélodies andalouses et rythmes aïssaoua

Publié le 08/08/2012

Théâtre Régional Azzedine Medjoubi AnnabaLa musique andalouse dans toutes ses déclinaisons et le chant aïssaoua rythment les soirées du Ramadhan à Annaba, au grand bonheur des familles qui trouvent dans cet art ancestral aux accents mystiques une bonne  façon de se délasser des pénibles journées de jeûne.

Les mélodies langoureuses de la musique andalouse et les rythmes enflammés du chant aïssaoua fusent de partout et de toutes les scènes culturelles de la ville et des communes de la wilaya. Le théâtre Azzedine Medjoubi, le palais de la culture Mohamed Boudiaf, le théâtre de verdure de la ville, les centres culturels des communes, de même  que les places publiques ont tous opté pour ces genres musicaux ancestraux pour  agrémenter les veillées du mois sacré. Le bal a été ouvert par le théâtre Azzedine Medjoubi qui accueille le festival national de la musique citadine animé par quelque 20 artistes et qui fait la part belle au malouf.

De grands maîtres de ce genre musical, avec à leur tête le doyen du malouf, cheikh Mohamed Tahar Fergani, et son fils et successeur  Salim, Dib Layachi, Lakhdar Kisra et d’autres se sont succédé à cette occasion sur la scène du théâtre de la ville. Des concerts de chaâbi animés par de grands maîtres de cette musique ont également été donnés à cette occasion par Mohamed Tamache (fils de Mehdi), Sid-Ali Driss, Baba Aïssa Abdelaziz et plusieurs autres. Le genre hawzi est également présent par les voix féminines de Lamia  Maâdini et de Leila Ben Merah.

La même ambiance est vécue par le théâtre de verdure de la ville et les autres scènes des centres culturels des communes où l’Office communal de la culture et du tourisme, en collaboration avec le Comité des fêtes, l’association El Annab pour le tourisme et la détente, l’association aïssaoua des anciens de la ville d’Annaba, se sont entendus pour y programmer des soirées de musique andalouse, de chaâbi et de chant aïssaoua animées par des troupes locales et tunisiennes.

APS [EL WATAN 08-08-2012]
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Les Commentaires

Ce que je reproche à notre musique Algérienne, que ce soit le Maâlouf, le Chaâbi, le Sahraoui, aissaoua etc...C'est leur inertie, Ce sont des styles de musique figés qui n'ont pas changé depuis de décennies et des décennies. Il n'y a eu aucun progrès de modernisation, aucune recherche qui leur donnerait de nouvelles dimenssions afin d'ouvrir la voie à d'autres tonalités, à d'autres sons inédits, originaux, récents, sans pour autant perdre le caractère du style.

Si par exemple vous écoutez des disques de Mohamed Tahar Fergani, enregistrés il y 50 ans et que vous l'écoutez aujourd'hui, vous constaterez qu'il n'y a aucune différence. Il chante et exécute ses morceaux de la même manière qu'il y à 100 ans. De cette facon, on finit par se fatiguer de cette musique, puisque c'est toujours la même chose. C'est comme une belle femme qui se veut coquette, mais qui porte toujours la même coiffure, le même maquillage et les mêmes robes pendant des décennies, Vous finirez par vous en lasser.
Bonjour,

ricra!!!!
tu es tres dure avec nos amis du malouf et des aissaouia.
Saha ftourkoum à tous sans oublier notre ami de la baie de somme (il afait lourd dans le nord) et seraidi.
"pardon ricrac d'avoir ecorché ton psedo"
bjr à tous chaque pays a sa musique traditionnelle;c'est à la nouvelle génération de la moderniser.tous nos grands chanteurs sont des monuments(El ankis El harrachi ;Fergani;Derissa El annabi Rimiti ect...)
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