Gérer une ville est l’affaire de tous.
L’importante opération de lifting et de volontariat organisée récemment par la commune de Annaba durant trois jours, a ciblé cinq secteurs urbains que compte le chef-lieu, où l’hygiène et la salubrité ont balayé la dégradation de l’environnement. Louable à plus d’un titre, cette action à laquelle a pris part l’ensemble des chefs de l’exécutif, a poussé les citoyens à y mettre la main. Les habitants de la Coquette n’ont pas hésité à déplorer l’incivisme qui a transformé la ville à un gigantesque dépotoir à ciel ouvert.
La répartition des missions et des lieux a été justement facilité la tâche. Ainsi, le directeur de l’urbanisme et des constructions a été chargé du secteur «I», qui abrite les cités Seybouse et Beni M’haffer. Les cités Oued Edheb «1» et «2», la Tabacoop, Sidi Brahim et le Champ-de-Mars qui relève du secteur II, ont été confiées au directeur des travaux publics.
Le directeur des logements et des équipements publics, a été chargé du secteur III couvrant les cités de la plaine Ouest. Le secteur VI qui comprend les cités de Pont Blanc, Oued Forcha et la Colonne, a été à la charge du directeur de l’hydraulique (DH) et enfin le très actif service de l’environnement de la wilaya, s’est occupé du secteur V et les opérations de l’assainissement du littoral allant de la plage de Sidi Salem jusqu’au Cap de Garde.
Pour ce faire, les autorités locales n’ont pas lésiné sur les moyens où pas moins de 80 engins lourds de travaux publics ont été mis en service pour réussir cette opération, accueillie favorablement par les Annabis. Ainsi, le groupe public «GREPCO» de Annaba, spécialisé dans l’habitat et la construction, a mis à la disposition de l’APC, à titre gracieux, des quantités de bitume et d’enrobé pour combler les nids de poules qui parsèment la chaussée.
Cette action n’est pas orpheline puisqu’elle sera suivie prochainement par une opération analogue en prévision de l’hiver, où l’échec aux inondations est programmé. D’ores et déjà, l’inspection des réseaux d’évacuation des eaux usées et pluviales est lancée, lesquels, là où il y a défaillances, feront l’objet d’interventions urgentes pour leur remise en l’état de fonctionnement.
Les Commentaires
Je suis surpris d’entendre dire que les bonnes volontés on fait un lifting à cette ville. Elle doit être tout le temps dans un état irréprochable en matière de propreté. Cette ville, qui accueille une population importante et une activité économique sans précèdent draine aussi une richesse conséquente . la collecte des impôts et des taxes professionnelles vont directement à l’état et reviennent au compte gouttes à cette collectivité et pour finir ce retour correspond à une perfusion pour payer uniquement le personnel de la ville et rien d’autre.
En ce qui concerne les canalisation et leur prévision en matière d’inondation pour l’hivers prochain , c’est du pipo et rien d’autres. Une ville comme Annaba doit avoir un vrai labyrinthe de canalisation ou un homme peut se promener debout pour s’occuper de son entretien pour prévenir les inondations. Il faut dire que la canalisation entière de la ville est pour le moment obsolète et ne correspond plus aux besoins attendu d’une telle infrastructure. Et les bonnes volontés ne suffisent plus pour résoudre les problèmes d’hygiène de cette ville. le personnel de voirie essaye de faire avec les moyens du bord pour le nettoyage des rues : Pas de balaies et sans brouettes adaptés pour la récupération des déchets. Je suis dessolé pour qu’une ville soit propre , il lui faut plus que ça comme matériel. Le volontariat ne suffit pas non plus pour résoudre ces problèmes . il faut une bonne gestion et une gros budget pour y arriver. Ce n’est pas une action ponctuelle comme celle que nos directeurs ont entrepris qu’il nous faut pour une ville de cette importance. Il faut toucher au fond des portefeuille de tout le monde pour y arriver, faire de véritables compagne d’éducation et d’information sur l’hygiène et la propreté. Nous avons tous une part de responsabilité dans cette affaire.