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Annaba. Cité Safsaf : Un cadre de vie lamentable

Publié le 25/11/2012

Les habitants de la cité Plaine Ouest sont quotidiennement incommodés par les vendeurs à charrettes à bras, de fruits et légumes.

Nombreux, ils squattent la voie publique - trottoirs et routes- générant une anarchie digne d’un douar. Ils imposent leur diktat à qui veut s’y opposer y compris les usagers de la route. «La passivité des services de sécurité a de tout temps encouragé l’émergence de ce marché informel qui ne cesse, au fur et à mesure, de gagner du terrain. La lutte des habitants est restée vaine puisque les représailles sont réelles. Du coup, le citoyen cède devant le fait accompli puisqu’il se sent abandonné par les autorités locales», déplorent à l’unanimité les riverains de ce «marché sauvage».

Et même le projet d’un marché implanté à la lisière de l’ex- EDGA, créé dans le but d’absorber ces marchands clandestins, connaît un important retard. Prévu pour être réceptionné fin 2011, une année après les travaux ne sont pas encore achevés. Entre-temps, les odeurs nauséabondes et par conséquence la multiplication des moustiques et autres bestioles, marquent encore le vécu quotidien des habitants de la cité Safsaf. En plus de ces contraintes, cette dernière qui ne représente pas un cas isolé dans la ville de Annaba, enregistre également la détérioration avancée de son réseau d’éclairage public soulevant ainsi la problème de l’insécurité pendant la nuit. Et pour cause, dans la nuit les vendeurs à charrettes raccordent illicitement leurs ampoules incandescentes aux poteaux d’éclairage public au nez et à la barbe des services de Sonelgaz.

Les herbes sauvages, les routes éventrées et les eaux noirâtres de l’oued viennent s’y ajouter pour rendre insupportable l’atmosphère dans cette cité, l’une des plus importantes de la wilaya de Annaba. Cette dégradation du cadre de vie ne date pas d’aujourd’hui, affirment encore les habitants, qui se plaignent également des mauvaises odeurs se dégageant de l’oued. Les habitants craignent déjà l’arrivée des grandes pluies qui favorisent l’évolution des coléoptères et l’intensification des relents à partir de l’oued.

Leïla Azzouz [EL WATAN - 25-11-2012]
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