Certains édifient des bâtisses comme ils l’entendent, agissant en maîtres des lieux, d’autres…
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’artisanat, chargé du tourisme, Mohamed-Amine Hadj Saïd, qui était en visite à Annaba dimanche dernier, n’a pas remarqué que la nécessité de respecter les conditions et les critères du développement durable de son secteur n’est pas à l’ordre du jour dans cette wilaya touristique. En effet, plusieurs projets installés sur la corniche n’obéissent à aucun respect en matière d’exploitation rationnelle garantissant le respect de l’environnement et des spécificités du site. Il en est ainsi d’un lieu de loisir, une crèmerie, qui a été mis en place depuis plusieurs années sous une toile de câbles haute tension.
Bien que ce soit interdit par la réglementation en vigueur régissant la sécurité des consommateurs, cet établissement a bel et bien eu toutes les autorisations, selon les différentes administrations impliquées, lui permettant d’exercer en toute quiétude son commerce. Et si, par malheur, - Dieu nous en garde-, un câble de haute tension tombe sur les tables des consommateurs ; qui serai(en)t le ou les responsables ? La direction régionale de Sonelgaz Haute-Tension, les autorités locales ou le propriétaire de cet établissement touristique ? Pourquoi la Gendarmerie nationale située juste en face n’est pas intervenue pour s’opposer à la réalisation de ce «projet touristique». Ce cas pareil illustre on ne peut mieux le fait que l’attribution des réserves foncières destinées à accueillir des projets touristiques notamment sur la corniche de Annaba, n’obéit à aucun respect de la part des autorités locales.
Autre projet, autre anomalie. Cette fois, il s’agit de la promotion immobilière érigée face au rond-point de la misérable cité bidonville de Beni Mhaffeur. De mémoire d’architecte, jamais une construction à usage d’habitation n’a été implantée autour d’un rond-point privant les habitants, notamment les enfants écoliers d’un passage sécurisé à travers cette voie express. Malgré tout, le promoteur, un richissime homme d’affaires et non moins député, a eu le visa pour le réaliser au nez et à la barbe des règles urbanistiques.
Les Commentaires
Quand aux autres comme notre député et home d'affaire, ce n'est pas un visite d'étude qu'il faut lui suggérer, mais plutôt d'aller retourner au banc de l'école pour reapprendre à lire et écrire qu'on ne construit pas immeuble en plein rond-point sans avoir prévu au moins un passage acceptable pour les habitants afin d'éviter les dangers.