Annaba la Coquette, qui s’était débarrassée durant les années 1980 des cités fantômes, à l’exemple de celle de « Bouhamra » où des milliers de baraques donnaient un aspect de désolation et de misère, souffre aujourd’hui de nouveau, mais cette fois-ci dans le domaine de l’habitat illicite, un phénomène qui semble être incurable. L’avènement du « printemps arabe », qui a secoué de nombreux pays, dont nos voisins, est pour beaucoup dans la réapparition des constructions illicites en dur, qui ceinturent aujourd’hui l’antique « Bouna », autour des zones urbaines. Plaie ouverte depuis, les constructions illégales qui sont essentiellement localisées dans la plus importante agglomération d’Annaba, à savoir la daïra d’El-Bouni, ont, devant l’absence quasi-totale des pouvoirs publics, atteint, de nos jours, des proportions alarmantes. Les localités de Saroual, Oued-Nil, Chabbia et Kherraza, mitoyennes de l’autoroute Annaba/Berrahal, sont les plus ciblées par le phénomène tout aussi embarrassant qu’est la construction illicite. L’anarchie ambiante et la déliquescence des institutions de l’Etat lors des événements du « printemps arabe », ont fait que des terres –tous statuts confondus- soient livrées à un véritable « pillage » qui s’expliquerait par l’absence de réaction et l’implication du service technique des l’APC et de gestionnaires. Une situation qui s’est prolongée favorisant bien des dépassements à travers l’ensemble du territoire local notamment de ses localités, et qu’il sera très dur de redresser au vu des abus constatés, avoue l’un des nouveaux membres de l’APC. Pour s’enquérir de la gravité de la situation, il suffit de faire un tour aux lisières des deux versants pour constater de visu, le moins que l’on puisse dire « la catastrophe ». De par sa situation géostratégique et de l’attrait qu’elle a suscité au début des années 2000, cette daïra a fait l’objet d’un trafic énorme du foncier. Certains parlent d’une véritable « ruée » sur les poches constructibles avec et sans l’aval des responsables locaux. Depuis, la situation s’est sérieusement dégradée et serait devenue incontrôlable, assure-t-on. « Le nombre des constructions illicites érigées lors de cette période notamment à Oued-Nil et sur les hauteurs de Kherraza et Chabbia, dépasse et de loin celui entamé depuis l’indépendance, soit depuis plus de 50 ans », estiment des riverains. Le visiteur ne peut qu’être impressionné par le nombre de bâtisses réalisées sur des terres forestières avec piliers et dalles en béton, mais n’ayant pas le moindre document autorisant leur construction. Le lieu choisi pour ce type d’habitat est généralement situé loin des regards indiscrets. Autrement dit, des terrains propices à l’implantation à de telles constructions. Cependant, la complicité du service technique dans ce genre de situation est de mise. Aujourd’hui, le trafic du foncier attire les gens tels des charognards autour d’une proie. Il est devenu une véritable industrie où les « kachara », les entrepreneurs en bâtiment et surtout les « clients » qui débarquent des différentes wilayas limitrophes, notamment de Guelma, Skikda et Souk-Ahras, y trouvent leur compte. Enfin, et selon les dernières statistiques de recensement des services concernés, cette daïra détient, dans ce cadre,un triste record.
L'EST - 14/02/2013 - B. Salah-Eddine
Les Commentaires
Infoot:
"El confidencial" Espagnol, après une longue carrière de joueur, l'Algérien Zinedine Zidane devrait débuter celle d'entraîneur la saison prochaine, le site d'information espagnol indiquant que le champion du monde 1998 pourrait diriger dès l'été prochain une équipe de jeunes du Réal de Madrid, et avoir sous ses ordres son fils ainé Enzo de 17 ans.
Halilo doit-il rester? 85,9% "OUI".
Raouraoua doit-il partir? 72,9%"OUI".
Madjer président de la FAF?99,99% "OUI".
Prochaine élection de la FAF vont se dérouler dans un climat de suspcion et ce pour diverses raison l'actuel bureau a échouer dans sa mission...Madjer enfonce le clou "j'ai des graves révélations concernant Raouraoua.Mais je préfère les révélés au moment opportun".