Annaba: Les souscripteurs des 216 logements d’El Bouni s’adressent au wali

Quelle suite sera donnée par la DLEP au dossier Medibat que lui a adressé le wali la semaine passée, suite à une pétition ( une de plus), dans laquelle les souscripteurs du projet des 216 logements d’El Bouni centre s’étaient adressés au premier responsable de la wilaya, lui demandant de prendre en considération leur calvaire qu’ils endurent depuis plus de trois ans, relatif au retard apporté par l’entreprise Medibat pour leur remettre leurs logements dont la réalisation tarde à se concrétiser. Après une longue paralysie des travaux qui avait duré pendant près d’une année, ces derniers avaient repris suite à un sit-in des souscripteurs tenu en décembre dernier devant la direction de l’entreprise, en présence de divers organes de presse, dont une chaine de télé, mais pour longtemps, puisque les travaux sont à nouveau à l’arrêt, au grand désespoir des concernés, alors que le promoteur avait à cette occasion promis que les clés seront remises aux concernés durant le premier semestre 2013. « L’installation des différents réseaux n’a pas encore été effectuée, ainsi que les finitions, alors que la date butoir, à savoir le mois de juin est toute proche. » s’inquiètent les souscripteurs qui ont payé leur dû jusqu’au dernier centime, et la majorité a même commencé à rembourser le prêt bancaire qui lui avait été attribué dans ce cadre. Une « facture qui nous revient très chère, quand on y ajoute le prix de location de nos logements actuels » devaient ajouter les concernés, dans cet ultime recours au wali, dont les souscripteurs sollicitent une intervention rapide auprès du promoteur, pour le rappeler à ses devoirs, et lui ordonner de tenir ses engagements, considérant qu’il n’a aucune raison de se comporter de la sorte à leur encontre, la grande majorité ayant même payé à l’avance la somme qui, d’après le contrat les liant à l’entreprise, ne devrait être déboursée qu’à la réception définitive, c’est-à-dire lors de la remise des clés aux bénéficiaires. Un geste de bonne volonté pour stimuler les ardeurs de l’entrepreneur à achever le projet, mais que, de toute évidence, ce dernier ignore, comme nous l’ont déclaré les intéressés. Aujourd’hui, la balle se trouve dans le camp de la DLEP, et l’on imagine l’espoir mis par les intéressés dans cette direction responsable des équipements publics, pour mettre un terme à une longue attente de plus de trois ans. L'EST - 13/04/2013 - Farida H.