L’insalubrité prend de l’ampleur au chef lieu de la commune de Sidi Amar a tel point qu’un groupe d’habitants n’a pas hésité à saisir les autorités locales à leur tête le wali pour les amener à intervenir dans le but de sauver leur cité de la dégradation rampante de son cadre de vie.
En effet, l’absence d’hygiène, les odeurs nauséabondes, les nuées de moustiques et les dépotoirs à ciel ouvert caractérisent le chef lieu de commune de Sidi Amar devenu par la force des choses un lieu de parcours pour les bovidés et les canidés qui se côtoient pour disloquer les sacs poubelles et éparpiller les ordures ménagères sur toute la chaussée en quête de nourriture. Ce spectacle est visible surtout dans les cites 1er mai et 19 juin (UV 4/5).
L’image lugubre des bâtisses aux murs lézardés qui n’ont jamais fait l’objet de ravalement ou d’un quelconque assainissement depuis leur construction (1979) et tant d’autres situations des plus déplorables commencent sérieusement à agacer les habitants. Les vides sanitaires inondés depuis plusieurs années d’eaux usées, la prolifération des rats qui escaladent les gaines d’aération et les colonnes montantes des bâtiments pour accéder aux appartements, l’étanchéité des terrasses des bâtiments représentent d’autres préoccupations qui appellent des prises en charge urgentes, tout comme le collège d’enseignement moyen (CEM) abandonné par la direction de l’Education, pour risque d’effondrement, et lequel est devenu, au vu et au su de toutes les instances de la commune, un lieu de débauche où tous les vices se côtoient de jour comme de nuit et cela malgré les cris, SOS et requêtes lancés en direction des autorités de la commune.
Le marché des fruits et légumes construit au niveau de la cité UV2 réceptionné en 2008, est resté fermé faute de locataires qui refusent d’y activer parce que situé dans un endroit jugé inapproprié. L’absence d’opérations de nettoiement et l’enlèvement de façon régulière des ordures et autres saletés qui jonchent pratiquement l’ensemble des quartiers, à cause des pannes des camions à ordures représentent les eternels problèmes, à l’instar de la distribution irrégulière de l’eau potable. Il faut ajouter à cela, l’absence des aires de jeux, d’espaces verts et la défaillance de l’éclairage public.
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !