Complètement impraticable et de surcroît abandonnée depuis plusieurs années, la route reliant la localité de Aïn Echoud au cimetière de Bouzaâroura, ne cesse de susciter le mécontentement des habitants. Ces derniers ont encore une fois manifesté ce ressentiment d’indignation vis-à-vis de l’état déplorable de cette route, puisque leurs requêtes pour sa réfection sont restées sans suite. Et ce sont les habitants de la commune de Sidi Amar qui réclament à leur tour le rétablissement de ce tronçon détérioré, fermé et interdit à la circulation. Des appels de détresse sont lancés désespéramment, du fait que la plupart des habitants enterrent leurs morts au niveau de ce cimetière. A cet effet, ils ont saisi le wali afin qu’il intervienne auprès des services concernés pour une opération de réhabilitation de cette route dans le prochain programme communal. Actuellement, les habitants empruntent un autre axe routier, qualifié de dangereux. En effet, ils contournent la RN 16, allant de leur municipalité vers le cimetière en question en passant par la commune d’El Bouni, sur une longueur de 12 km, avant de revenir sur le même chemin au terme des funérailles. Un trajet long et éreintant, alors que de simples travaux de réfection du tronçon de Aïn Echoud mettront un terme à ce calvaire.
L'EST - 30/04/2013 - Toufik Ouazaa
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