Une maman éplorée qui n’arrive pas à oublier, qui a toujours le visage de son fils devant ses yeux d’où les larmes ne sont encore taries, nous a contactés pour attirer l’attention des enquêteurs. Les auteurs du crime ne sont pas encore identifiés et risquent de ne plus l’être. Rappelez-vous le 2 mai 2010, lorsque le jeune Nadir voulait se rendre chez son grand père à Dréan où il n’arrivera jamais. On le retrouvera dans un fossé sur la route nationale 44 à hauteur de l’auberge de jeunesse. Il portait sur lui les clés de la chambre qu’il occupait au Centre de formation professionnelle de Chétaibi et son portable. Heureux qu’il fût d’avoir enfin terminé son stage de pâtissier. Le plus malheureux dans cette affaire, c’est que sa dépouille mortelle avait séjourné durant quinze jours à la morgue sans que personne ne se soit inquiété pour savoir de qui il s’agissait. Pendant ce temps, ses parents avaient remué le ciel et la terre pour le retrouver. Fortuitement un voisin de sa grand-mère, de passage à la morgue avait reconnu l’adolescent disparu et c’est grâce à lui que les parents ont pu récupérer leur enfant et l’enterrer dignement afin de commencer leur deuil, qui dure jusqu’à l’heure actuelle. Accident ou meurtre, personne ne peut maintenant l’affirmer.
L'EST - 05/05/2013 - A.C
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