Annaba: Cadre de vie - A quand le ravalement des immeubles de la ville

Des lecteurs alarmés nous ont fait part de l’état de dégradation totale dans laquelle se trouvent les immeubles du centre ville devenue par la force du temps la Vieille ville. Ainsi les cages d’escaliers sont branlantes et représentent un danger certain pour les locataires. Les enfants risquent des chutes où ils en ressortiraient pâtis, sans parler des vieilles personnes qui peinent à grimper en empruntant des marches percées de trous. Les rampes de protection n’existent pour la plupart du temps qu’à certains endroits où les résidents les ont retapés sur leurs propres deniers. Sur le cours et juste au niveau de la banque du CPA, les plafonds se sont effondrés menaçant une famille d’être ensevelie sous les gravats. Il y a lieu de signaler que ces bâtiments datent de la période coloniale donc appartenant aux services des domaines (biens vacants) et qu’ils ont subi l’assaut outrageant des années. Par ailleurs le ravalement des façades qui se faisait dans le temps, d’après les anciens de la ville, à chaque approche de la belle saison, ne se fait plus. Seuls les magasins occupant
les rez de chaussée, commerce oblige, ont subi des transformations, qui embellissent les rues chacun voulant donner un plus beau visage à son local. L’APC devrait obliger, comme cela se fait à travers le monde, les propriétaires, qu’ils soient privés ou étatiques à donner un coup de peinture aux murs, noircis par les poussières et les rejets de fumée des véhicules circulant en grand nombre.
 La ville doit changer de visage et les lois existent pour que chacun fasse son devoir. Les villes tunisiennes qui vivaient du tourisme respirent un air de propreté et offrent un visage accueillant aux visiteurs qu’ils soient des nationaux ou des touristes. Pour que Annaba reprenne son titre de Coquette, il faut que chacun y mette du sien. Les chefs de secteurs de l’APC se démèrent pour améliorer le cadre de vie des administrés, ce dont nos lecteurs le reconnaissent et les remercient.

L'EST - 14/05/2013 - Ounissi Manel