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Annaba: Commerce - Le désengagement de la DCP

Publié le 19/05/2013
 Tout ce qui est commerce, marchés sédentaires, non sédentaires, hebdomadaires, journaliers ou autres, est du ressort de la direction du Commerce ainsi que le contrôle de l’activité et de la qualité. Ceci posé, on reste pourtant perplexe quand on s’aperçoit que dans beaucoup d’aspects de ce secteur, notamment face à l’informel et surtout à sa réorganisation, c’est l’APC ou dans une moindre mesure la daïra qui suppléent aux prérogatives de la direction du Commerce. Maintenant, alors qu’il ne reste plus que quelques semaines pour le Ramadhan, on se rappelle un SMS du ministère du Commerce qui mettait en garde « les citoyens contre la consommation de produits vendus sur la voie publique », durant le ramadhan passé. Cette mise en garde est la meilleure preuve que le commerce informel est une préoccupation des services du Commerce, autrement pourquoi le ministère réagirait-il ? Dans les faits, ce n’est pas le cas, à moins que cela ne soit qu’à Annaba.
 En ce qui la concerne, l’APC qui a fait face au problème que posaient les vendeurs à la sauvette, s’est vu transférer des prérogatives qui ne sont pas les siennes puisque ce n’est pas à elle de dire qui fait du commerce et qui mérite de ce fait de se retrouver sur une liste d’attribution d’une case, dans telle ou telle infrastructure commerciale. Ce n’est pas le cas aussi de la daïra mais bel est bien du domaine exclusif de la direction du Commerce. Même l’éradication du commerce informel de la voie publique n’est pas du ressort de l’APC ni de la daïra ; si l’on se penche bien sur le problème, il est purement commercial puisque l’informel pose la question de la concurrence déloyale et de la qualité qui sont du ressort exclusif des Services du Commerce là aussi. Et quand on va plus loin dans le raisonnement, on s’aperçoit que ce transfert de prérogatives porte directement atteinte à la gestion communale et partant du quotidien des citoyens puisque les services communaux sont obligés d’être mobilisés pour faire face au problème du commerce informel, au détriment d’autres actions les concernant directement.
 C’est le cas du Délégué du secteur 3 qui doit gérer des protestations de commerçants informels en attente de régularisation alors qu’il a d’autres préoccupations, touchant de près le quotidien des résidents du secteur, plus grave que le simple commerce. Encore une fois, puisqu’il le faut, que chacun fasse son travail, on ne peut continuer à s’en remettre uniquement à l’APC, surtout avec des problèmes sur lesquels elle n’a aucun pouvoir. Dans ce cas précis, l’APC a fait sa part, celle de mettre à disposition des assiettes de terrain pour accueillir des espaces commerciaux, elle a aménagé et aménage encore des marchés de proximité, mais elle ne peut gérer le secteur du commerce, ce n’est ni sa vocation ni dans ses prérogatives.

L'EST - 19/05/2013 - Ammar Nadir
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