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Annaba: Environnement- Dans une jungle urbaine, les moustiques…

Publié le 18/06/2013
Plus que tout autre insecte, c’est dans une jungle avec son climat tropical qu’on s’attend à trouver des moustiques ou dans les campagnes avec la végétation et les mares d’eau mais pas dans un milieu urbain, contrairement à ce qui se passe à Annaba. En effet, de Oued Eddeheb, à la cité du 8 mai 1945, la cité du 11 décembre 1960, la Plaine Ouest… c’est toute la ville qui est envahie par les moustiques. La jungle urbaine que sont les immeubles dortoirs avec leurs caves inondées d’eau usée, l’état de l’assainissement en général, les entassements d’ordures ménagères et les mares d’eau stagnante issues de fuites, tout contribue à entretenir le phénomène de moustiques, devenus réfractaires aux pastilles et même à la climatisation. Dans certains quartiers on n’arrive pas à dormir, on passe la nuit à chasser l’insecte et on essaye de se reposer durant la journée. Pour réduire cette contrainte, il faut commencer le traitement avant la ponte mais il semble que c’est au dessus des moyens dont dispose la commune quand on constate que même des quartiers jusque là épargnés sont envahis de moustiques depuis quelques jours. C’est un véritable calvaire sanitaire que même la fumigation n’arrive pas à résorber, tout au plus à réduire pendant quelques heures avant que cela ne recommence. Avec la canicule déjà à l’œuvre, il n’y a aucune solution sauf à se claquemurer avec tous les inconvénients que cela suppose et la dépense d’énergie qui va donner un motif aux coupures de courant, un autre calvaire que l’on attend malgré toutes les déclarations de Sonelgaz et qui va mettre à rude épreuve les nerfs des citoyens. Cela fait des années que la commune essaye en vain, de réduire ce phénomène, pendant des années l’argent réservé à la démoustication n’avait même pas été dépensé et quand cela arrive, le résultat ne vaut rien ; peut être qu’il est temps maintenant de penser autrement, de laisser des professionnels de la chose sanitaire s’en occuper car c’est un véritable problème qu’il ne faut en aucun cas sous-estimer, si l’on considère la grogne des citoyens.

L'EST - 18/06/2013  -
Ammar Nadir
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