Avec une augmentation importante d’élèves inscrits au cours de l’année scolaire 2012-2013 dans les filières de dessinateurs-projeteurs ou Techniciens supérieurs en béton armé, l’INSFP (l’Institut National Supérieur de Formation Professionnel) est passé de 1 groupe de 40 élèves habituellement, à 5 groupes. Et on s’attend pour la rentrée à un flux encore plus dense. Une augmentation importante qui a pour origine, d’après les déclarations de la responsable de cette institution, au fait que désormais, même les jeunes de niveau terminal dans les filières littéraires sont admis au centre pour suivre ces formations qui aboutissent pour la plupart, à l’obtention d’un emploi immédiatement à la sortie de la formation. “Nous avons reçu un écrit de notre tutelle nous demandant de leur transmettre le nom des nouveaux stagiaires qui seront recrutés dans les grands projets de construction actuelle, comme la grande mosquée d’Alger. D’autre part, les possibilités d’offres d’emploi sont nombreuses émanant des bureaux d’études”. Au contraire des métiers dits “salissants” comme les maçons, les coffreurs ou les ferrailleurs qui continuent à être boudés par les jeunes, car cette année encore, les promotions sont très faibles “pour une classe de 20 inscrits à la rentrée, 3 seulement arrivent en fin de formation” a déploré un directeur de centre de formation. Il faut cependant ajouter que les formateurs (artisans) dans ces filières sont assez rares, car ils ne se contenteraient pas des vacations versées par l’Etat jugées trop faibles par rapport à ce qu’ils gagnent en exerçant leur métier dans les chantiers. Aussi, le résultat se voit dans la finition des projets, réalisée par des ouvriers qui ont ou bien “appris sur le tas” en commençant leur carrière en qualité de manœuvre ou alors ils sont sortis des centres de formation, mais possèdent la théorie et ne maitrisent que superficiellement la pratique. L’idéal, comme l’a indiqué notre interlocuteur, serait la création dans les wilayas, de centres spécialisés uniquement dans les filières du Bâtiment”. L’Etat, qui investit beaucoup dans les équipements sophistiqués au niveau des centres de formation professionnelle, semble cependant négliger le facteur humain, le plus important, malgré l’énorme demande en ouvriers qualifiés pour réaliser les programmes tracés dans le secteur.
L'EST - 30/06/2013 - Farida H
Les Commentaires
la gare routière d'Annaba renvoie une image désolante d'une ville qui se dit touristique." La tribune du 1er/07/13 p5 de M.R.
Merci de faire le nécessaire "SVP" Il faut embaucher 2 personnes pour s'occuper du nettoyage de la gare routière au quotidien, les équiper chacun d'une brouette, balaies, pelles, râteaux et des pinces pour le ramassage des détritus et mettre une grande benne pour la collecte des ordures ces deux personnes feront le nettoyage 8h par jour de 8h00 à 12h00 et de 13h00 à 17h00 c'est pourtant tout simple pour maintenir une gare accueillante...mon message reste a votre appréciation.