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Annaba: De l’or non garanti chez des bijoutiers

Publié le 01/08/2013
Le service de contrôle du secteur de la bijouterie semble avoir baissé les bras devant l’importance des arnaques qui ne disent pas leur nom, au détriment du fisc et surtout de la clientèle, en majorité des femmes. Une arnaque flagrante aux impôts, mais aussi aux clients qui achètent des articles qui ne portent pas le poinçon de la garantie de l’Etat, certifiant que l’objet est bien en or au moins 18 carats. Nous avons posé la question à un fonctionnaire de ce service sur la présence dans les vitrines, des bijoux en or non poinçonnés, ce qui est formellement interdit par la loi. Ce dernier nous a répondu de façon évasive, bien qu’il ait confirmé l’irrégularité des faits. Celui qui achète un bijou n’a comme garantie qu’un bon portant le cachet du bijoutier, mais que le vendeur pourrait réfuter en cas de réclamation, comme cela est déjà arrivé à maintes reprises, le bijoutier reconnaissant le bon, mais pas l’article comme étant le sien. Un autre diktat, celui du prix du gramme. Pour les articles fabriqués localement, les tarifs varient entre 5200 et 6800 DA, selon le produit. Si vous payez comptant, le tarif le plus bas vous est compté, mais si le versement se fait par mensualité, vous devrez payer obligatoirement la différence en cas de hausse “du cours” de l’or au niveau mondial, (et il monte toujours pour nos commerçants), une autre arnaque pour arracher à tout prix quelques milliers de dinars supplémentaires. Aucune concession n’est faite à la cliente. Les mensualités varient entre deux ou trois mois, tout au plus, sinon la menace d’augmentation du prix se met à planer sur sa tête. Si cette dernière part avec un bijou, change d’avis et désire le changer, le bijoutier le reprendra, mais au prix de « casse », même si cette dernière a tout juste franchi le seuil du local. Autre trouvaille, assurer que le bijou est importé, pour compter le gramme à près de 7000 dinars, si ce n’est plus. Tout dépend du travail élaboré sur le bijou, qui sort en fait des ateliers locaux. Mais ce qui inquiète le plus dans ces transactions, c’est que, comme nous l’a expliqué hier un professionnel, “des bijoux de 14 à 16 carats seulement, provenant des ateliers de Batna ou Guelma, travaillés dans un métal frelaté, sont vendus au prix du 18 carats. La couleur vire vers le rouge, et il faut se méfier, car il n’a aucune valeur marchande”. Il est très possible que certains aillent jusqu’à présenter ces articles en vitrine, pour les vendre comme des produits à l’indice légal de 18 carats. Quand on sait le prix qu’il faut débourser pour une simple bague ou un collier, il est certain que, de nos jours, s’établir bijoutier est un moyen de s’enrichir très rapidement, quand on manque de scrupules. Heureusement, sur le marché, il y a des commerçants qui respectent une certaine étique d’honnêteté, qui vont même jusqu’à conseiller leurs clientes et à les mettre en garde contre les pièges tendus par ces prédateurs qui font fi des principes et de la loi.

L'EST - 01/08/2013 -
Farida H.
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Les Commentaires

Dans ce cas d'espèce chacun trouve son compte: le bijoutier garanti le couffin au contrôleur et le contrôleur garanti l'or du bijoutier,quant au client il aura une arnaque garantie à cause du"coup fin" du contrôleur.
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