Fuyant la guerre civile dans leur pays, des dizaines de ressortissants syriens des deux sexes et de tous les âges sont à Annaba. Dans un état de dénuement avancé, ils occupent plusieurs places publiques et rues pour tenter de survivre de l’aide financière et matérielle que leur accordent les habitants de la commune de Annaba. En l’absence de toute association à même de les encadrer et de prendre en charge leurs préoccupations, ils tentent de survivre au moyen du système. Et les jeunes garçons ou filles préfèrent vivre en proposant leur compétence respective dans un domaine ou un autre, il y a ceux qui hantent les abords des mosquées. Ils sont à la cité Kouba, Boulevard du 1
er Novembre, Plaine Ouest et sur le Cours de la Révolution. En groupe ou en famille, ces réfugiés syriens, car ce sont bel et bien des réfugies, n’ont pas de gite où passer la nuit. Le jour, leur permet de partir en quête de quelques DA que les algériens leur accordent volontiers. Discrets, ils passent presque inaperçus n’était le marmonnement des enfants rongés par la faim qui accompagnent les adulte durant leurs pérégrinations. Il y’a aussi cette vieille femme habituée de la mosquée el Ferdous Oued Kouba. Adoptant la même stratégie de mendicité appliquée par ses jeunes compatriotes, elle présente à tout venant son passeport. Elle le tient précieusement en main comme pour se convaincre et convaincre les autres d’un proche retour en son pays. Interrogée sur cette capacité de résistance à toutes les vicissitudes auxquelles elle est confrontée, la veille dame avoue qu’elle a fui la guerre civile dans son pays pour suivre ses jeunes garçons en Algérie où ils rêvaient de s’installer depuis leur plus jeune âge. « J’ai laissé mes deux filles au pays » dira t-elle la voix tremblotante et très émotionnée. Ajoutant qu’elle fais la manche pour collecter l’argent nécessaire à même de lui permettre d’acheter le billet d’avion pour le retour au pays. Bon nombre de citoyens n’ont pas manqué d’exprimer leur étonnement quant à l’absence d’une association à même de prendre en charge des hôtes dont la présence en Algérie est imposée par les traditions séculaires de fraternité et d’amitié entre les 2 pays..
Le provencial - 01/08/2013 - M.Laouachera
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