Annaba: Transports publics - Le péril d’emprunter les bus

La presse a rapporté à plusieurs reprises le danger représenté par la plupart des bus servant de transport des voyageurs sur les différents axes de la ville. Conduits par de jeunes gens qui ne voient en leurs clients que des dinars sonnants et trébuchants, ils représentent un danger certain pour ces derniers et pour les véhicules qui ont à les croiser. Ces jeunots bombardés transporteurs en commun, en plus de la vitesse et des encombrements sont constamment branchés sur des correspondants grâce à leurs kits, rivés dans les oreilles. Leur attention est ainsi annihilée et comment arrivent-ils à réagir ? C’est la question que l’on se pose. Entretemps, une musique tonitruante et insipide règne dans le bus, gênant surtout les familles et les fidèles. Emprunter ce genre de moyens de locomotion est devenu problématique pour ne pas dire périlleux. La direction des Transports devrait se pencher sérieusement sur ce manque aux bons comportements et au respect des usagers. Les lignes qu’on devrait surveiller sont particulièrement celles qui vont commencer à desservir les plages après l’Aïd où on observera un véritable rush. Les estivants ont droit à leur respect et surtout à leur sécurité. Les services de police ou de la gendarmerie nationale sont omniprésents, surtout aux carrefours, mais ils ne peuvent suivre les bus un à un durant le trajet qu’ils effectuent. Plusieurs rotations par jour, ce qui fatigue encore plus ces jeunes conducteurs, dont la tête est bourrée de décibels, en plus des accrochages qui pourraient survenir avec leur « petite copine » pendant leur travail.