Le marché informel qui s’est réinstallé à l’approche des fêtes de l’Aïd El Fitr fait l’objet d‘une opération musclée menée de concert par les éléments du 9ème Arrondissement, du Service d’intervention rapide (S.I.R) et ceux du maintien de l’ordre dans plusieurs artères et points chauds de la ville. Les commerçants informels qui ont réoccupé les trottoirs et fait étalage de leurs marchandises, croyaient sans doute au laxisme de la police qui a reçu pour ordre du haut commandement de ne plus permettre à que ce soit d’enfreindre les lois de la République. De plus, les plaintes émanant des commerçants réglementés commençaient à se faire entendre. Par ailleurs, la plupart des produits exposés à la vente pourraient être nocifs pour la santé des citoyens et surtout des enfants, victimes potentielles de vêtements et souliers de provenance douteuse. En tous les cas, la police ne badine pas avec ce genre d’infractions et a réagi positivement en procédant à la saisie de plus de 40 tables métalliques, de vêtements et de souliers ainsi que d’une charrette à bras. D’autre part, 20 vendeurs informels seront poursuivis en justice pour obstruction des voies publiques et commerce illégal. Au cours de l’opération « coup de poing » menée à travers les rues Zénine Larbi, Ibn Khaldoun, Emir Abdelkader, Larbi Tébessi et le marché couvert, il a été également procédé à l’examen de situation de vingt personnes suspectes, comme il a été établi deux dossiers judiciaires à l’encontre de deux porteurs d’armes blanches prohibées. Mais dès le départ des policiers des lieux, on a constaté une reprise immédiate des activités illicites des jeunes étalagistes informels. La leçon semble ne pas voir été saisie avec tous les risques qu’ils encourent.
L'EST - 06/08/2013 - Ahmed Chabi
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