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Annaba: SAUVEGARDE DE LA MADINA MÉDIÉVALE - L’agonie du centre historique de Bûna-Annaba

Publié le 12/08/2013
L’épisode de la destruction d’une page de la mémoire de Annaba, à savoir la violation de la dernière koubba des «Sept dormants» et le silence qui a suivi le mouvement d’indignation face à ce crime, doivent nous faire poser la question du passé et du devenir de la sauvegarde du patrimoine annabi, notamment celui de la Madina médiévale, Bûna. D’autant que Buna-Annaba avait connu des occasions de sauvegarde manquées. Les premiers pas dans la sauvegarde de la Madina de Bûna- Annaba ont été l’inscription de quelques uns des monuments phares de l’histoire urbaine de notre ville, et ce jusqu’à la fin des années «70». Mais la surpopulation de la Madina, la vétusté rampante du bâti, le laisser- aller menaçaient ce patrimoine historique de disparaître. D’autant que certains responsables ont eu la velléité d’entreprendre la destruction de monuments historiques (La Kubba de Sidi Brahim allait être rasée sur instruction d’un wali, en 1976 ; l’aqueduc romain fut détruit par les services techniques de l’APC en 1986).Il fallait aller plus loin dans la sauvegarde, autrement dit procéder à son renforcement juridique d’une part, et à adjoindre le volet restauration et réhabilitation d’autre part. Une première tentative, menée par le président de l’APC, le défunt Chekmam, a été de provoquer un débat avec les habitants de la Madina pour susciter prise de conscience et initiative pour la préservation de ce patrimoine. L’initiative est morte avec son départ. C’est une première occasion sérieuse manquée. En 1984, une nouvelle initiative fut entreprise par la Wilaya. Une cellule de réflexion autour des questions relatives à la conservation et à la restauration de le la ville médiévale était installée en juillet 1984. La cellule avait réuni, entre autres, la DUCH, la Direction de la planification et de l’aménagement du territoire, de l’APC, du Conservateur d’Hippone et d’autres. Au terme de plusieurs mois de débats, la cellule a adopté un document qui précise les orientations et les principes pour la sauvegarde de la Madina historique de Bûna- Annaba : Conclusions de la cellule : « Orientation et principes pour la sauvegarde de la «Madîna historique » (Bûna) de Annaba I-Préambule Les étapes de l’histoire de Annaba démontrent que le «Centre historique » de Annaba est plus que millénaire, en ne prenant compte que la date à partir de laquelle «Bûna al- Hadîtha» est fondée à la fin du Xème siècle ap. J.-C. Ainsi le Centre historique a-t-il connu la période Zirido- Hammadite, celle des Muwahhidûn, le sultanat hafside et celle des Deys et la période coloniale. De ce fait, la Madina historique est le résultat d’une succession de strates culturelles, spirituelles, politiques et matérielles nombreuses qui se sont interpénétrées dans un ensemble urbain qui n’a cessé de vivre et de s’adapter chaque fois aux situations et aux évolutions nouvelles. Néanmoins, une rupture fatale va se produire dans cette continuité : la colonisation. Celle-ci après avoir adapté momentanément une partie de la Madina historique, la marginalise dès la fin du XIXème siècle. Activité administrative, économique, etc… se transplantent dans la ville européenne. D’autre part, humainement, la Madina historique devient un ghetto pour les Algériens en général dans un premier temps, puis avec le départ successif des anciens propriétaires vers la nouvelle ville, la Madina devient un ghetto pour les classes sociales humbles ; ce phénomène s’accélère au lendemain de l’indépendance où la Madina historique subit l’exode rural qui «gourbifie» relativement l’habitat ancien. Cependant, il faut mentionner que la «Madina historique» de Annaba, malgré cette marginalisation, sera durant toute la période de lutte nationaliste avant 1954, et durant la période de la révolution armée de 1954 à 1962, un bastion et le haut lieu d’actions contre le colonisateur. La «Madina historique», malgré son double caractère historique, n’en sera pas pour autant réhabilitée après 1962. Si elle reste le lieu où l’aspect spirituel l’emporte, grâce à la présence des mosquées Abû Marwân et El Bey, elle ne devient pas moins «gourbivisée» et marginalisée tant socialement qu’économiquement, à tel point qu’elle est devenue synonyme de « mauvais endroit », et de repaire de drogués, de délinquants et autres maux ! II- La Madina historique : zone sauvegardée Jusqu’ici, le sort de la Madina historique a été balloté entre l’ignorance de son existence et les velléités de réhabilitation, ou bien la simple tendance à sa destruction. Des procédures ponctuelles ont permis ainsi l’inscription sur la liste du patrimoine historique national : -Les citernes de Hippone ; -Les ruines de Hippone ; -La citadelle de la Kasaba ; -Le fort des suppliciés ; -Les vestiges des remparts ; -Le mausolée de Sidi Brahim ; -La mosquée Abû Marwân ; -La mosquée Salah Bey. Mais il faut reconnaître qu’une action de protection effective, de réhabilitation et d’insertion dans le développement global reste à faire ; la vision d’ensemble et la liaison entre ces éléments d’une part, et entre ces éléments et l’urbanisme d’autre part, font défaut. Aujourd’hui [1984], inspirée de l’affirmation de la mise en valeur et de la préservation du patrimoine national historique, contenue dans la Charte, dans les textes fondamentaux depuis le 4ème congrès du FLN, et confortée par l’adoption du dossier culturel, la mise en place de la présente cellule de réflexion prend en charge et reconnaît à la Madina historique son droit de cité. A la lumière de cette volonté politique étayée par l’histoire plusieurs fois millénaire de la Commune, et millénaire de la Madina de Annaba, la Celule de réflexion déclare la Madina historique Zone Sauvegardée en sa qualité de centre historique et ensemble urbain spécifique. Cette procédure mettra ainsi la Madina historique sous la protection de l’ordonnance 67-281 et soumettra toute action d’intervention au niveau de ce centre historique aux servitudes des monuments classés. Le fait de la proclamer «zone sauvegardée » permet d’assouplir le concept de «monument classé», notamment en matière d’intervention, telle que présentée dans le § IV-2 de l’ordonnance (Principes d’intervention). Au sein de cette «zone sauvegardée», l’identification et l’inventaire des monuments ou d’ensembles monumentaux, se fera en fonction de deux aspects : l’aspect historique et l’aspect fonctionnel. Historiquement, deux grandes périodes se rattachent à la vie de la Madina : La période de l’an 1000 à 1832, qui elle même peut se subdiviser en deux âges L’âge des dynasties musulmanes indépendantes (des Sanhâdja aux Hafsides) ; L’âge de l’Etat algérien moderne (1540-1832). 2 - La période coloniale : 1832- 1962, qui se subdivise en deux étapes : L’étape 1832 à 1860 environ, où la colonisation utilise la Madina effectivement et la réaménage en fonction de son utilisation propre ; L’étape 1860 à 1962, où la Madina est progressivement marginalisée. Fonctionnellement, les monuments ou les ensembles monumentaux se répartissent en trois types : Les monuments défensifs a-Les remparts avant 1832 et après 1832, le fort des suppliciés ; b-La citadelle des Caroubiers ; c-Les différentes batteries après 1832 ; d-La caserne (transformée en Centre IAP [faculté de droit] ; e-Bâtiment du secteur militaire [actuellement du Service national] ; f-Ex-Mess des Officiers (Place Ben Bakka). Les monuments publics Avant 1832 : Mosquée Abû Marwân ; Mosquée du Bey ; Oratoires, tombeaux de personnalités religieuses ; Ecoles coraniques ; Cimetières (Zaghouan, notamment). Après 1832 : Hôtel de Ville ; Palais consulaire ; Chambre de l’Agriculture ; Ecoles ; Place du 19 Août. Habitat et économie : Le noyau central antérieur dans son ensemble à 1832. La couronne périphérique, de type colonial et européen. L’ensemble de ces monuments, faisant partie de cette «zone de sauvegarde », faisant donc partie du patrimoine national «sont placés sous la sauvegarde de l’Etat» (Ord. 67-281 ; art. 19). III- Statuts du patrimoine de la Madina Les biens situés dans la Madina historique diffèrent de statut. D’une manière globale, l’ensemble des édifices publics antérieurs ou postérieurs à 1832 appartiennent à la propriété de l’Etat ; il en est de même des immeubles d’habitat ou d’activité «dévolus à l’Etat» après 1962. La propriété privée individuelle, ou indivise dans le cadre du hubus concerne les habitats ou magasins antérieurs à 1832 ; néanmoins certains immeubles «biens de l’Etat» sont en train de passer à la propriété privée individuelle. Signalons, pour mémoire, que certains édifices à caractères religieux et culturel (Ecoles coraniques ; Zawia…) pourraient faire partie d’un ensemble Wakf». C’est dire la variété des statuts juridiques, à laquelle il faut ajouter que l’habitant ou l’utilisateur du local est assez souvent locataire, ce qui, en soit, ajoute un statut supplémentaire. Ces statuts, globalement inventoriés, feront l’objet d’un inventaire poussé et détaillé par les soins des services compétents. Cependant, quel que soit le régime de propriété ou d’usufruit, les biens situés en «zone sauvegardée» «ne peuvent être ni aliénés, ni détruits, sans autorisation du ministre chargé des Arts. Ils sont imprescriptibles» (Ord. 67-281, art.1). Ce patrimoine, même appartenant à des particuliers, et tout en étant maintenu dans «la propriété et la jouissance de ces particuliers », est soumis aux mêmes servitudes que le «patrimoine de l’Etat» (Ord.67-281, art.2). IV- Sauvegarde, réhabilitation et insertion La situation actuelle : La Madina historique, qui était La VILLE tout court jusqu’en 1832, reproduit le type d’urbanisme spécifique à la cité arabo-musulmane, simplifiée en ces termes : « Madina= Mosquée + souk + quartiers d’habitations, ceints de remparts », éléments auxquels il faut ajouter la fonction politico-administrative. La Madina de Annaba, en bref, était le centre moteur de sa région. Ce rôle, elle le perdra progressivement à partir de 1832. Le processus de dégradation se met en branle : à la dégradation politique et économique, succède la dégradation physique qui se poursuit encore ; les quartiers ne paraissent plus refléter leur véritable valeur, tellement leur aspect actuel porte les marques du phénomène colonial et des déséquilibres postcoloniaux. Ainsi, la Madina historique se voit briser son évolution par la fondation à ses portes de la nouvelle ville européenne qui installe un mode de vie différent, une production industrielle d’importation à meilleur marché que l’artisanat, et tout un processus de dégradation du potentiel économique, résidentiel et culturel de la vie citadine traditionnelle. Les citadins de la Madina historique la quittent peu à peu. Ils sont remplacés par des habitants charriés par les différents exodes ruraux : la Madina gonfle. Après 1962, l’exode et la pression démographique sont tels que la Madina atteint près de 30.000 habitants, ce qui correspond au triple de sa capacité au minimum. Le résultat en est que l’habitat a perdu son contenu traditionnel et se transforme en habitat misérable, dégradé ; les nouveaux habitants ne sont pas préparés à habiter une maison en Madina : le résultat immédiat est la détérioration de la demeure traditionnelle. Ceci aboutit à une dégradation physique qui a abouti au pourrissement des édifices et leur ruine. Le coeur de la ville ayant été déplacé, il n’y a plus – topographiquement – que deux éléments juxtaposés : la Madina historique, qui n’est plus la Madina, et un noyau moderne, distincts l’un de l’autre, sans avoir pu trouver la continuité nécessaire à la constitution d’une ville homogène. Reconnaissons, cependant, que la Madina historique a résisté à la destruction. Elle est restée le lieu privilégié spirituel (c’est là que s’est située pendant longtemps la mosquée cathédrale). Le repli sur elle-même est, en soi, un élément de résistance. Enfin, lors de la guerre de libération, elle a été un bastion de la résistance. Ce que ni le temps, ni l’érosion coloniale n’ont pu détruire, bien que dans un état alarmant, ne saurait être condamné par nous. Car il devient impératif de sauver l’urbanisme de la Madina historique dégradé et gravement compromis, et aussi de revaloriser notre patrimoine culturel longtemps négligé et même renié par certains qui, par avant-gardisme mal placé, considèrent qu’il y a contradiction entre le progrès et l’attachement au patrimoine culturel «dépassé» selon eux. Il s’agit donc d’une politique de restauration scientifique à engager dans la Madina historique. Certes cette opération sera onéreuse et nécessitera la mise en place de moyens conséquents et des spécialistes ; mais elle est pleinement justifiée par la sauvegarde et la revalorisation du patrimoine historique. Principe des interventions : Précisons-le dès l’abord. L’effort de sauvegarde et de réhabilitation n’exclut nullement la marche en avant. En effet, il s’agit d’intégrer la sauvegarde de la Madina historique dans le cadre de la politique d’aménagement du territoire. D’autre part, cette Madina chargée d’histoire et imprégnée de culture, doit être intégrée, fidèle à elle-même, dans le monde actuel en plein essor économique et technologique. Cette formule permettra à la Madina historique de rester ellemême, mais de pouvoir, également, bénéficier des progrès et d’un équipement moderne, et de survivre dans ce monde en pleine évolution, pour continuer à transmettre son message sacré aux générations futures. La Madina historique ne sera pas donc considérée seulement comme cadre des monuments qu’elle renferme, mais comme un tout homogène, présentant en outre un grand intérêt historique, esthétique et culturel. Les axes d’intervention : De graves problèmes se posent aujourd’hui à la Madina historique, surtout au niveau des rues, des boutiques, des maisons. La sauvegarde et la réhabilitation doivent arrêter la dégradation, assainir l’urbanisme en introduisant des conditions de vie décente et moderne et, s’il faut, donner des fonctions nouvelles à la Madina historique. Le plan d’urbanisme de la Madina historique doit être établi sur la préservation des structures anciennes et leur adaptation à des réalités nouvelles. «La réinsertion et l’intégration du tissu de la ville passe par la satisfaction des besoins de sa population en matière d’emploi et d’équipements». Un plan minutieusement préparé doit comporter un volet de mesures urgentes pour sauver les parties les plus menacées de la Madina historique et un volet d’opérations à moyen terme qui doivent s’intégrer dans les plans d’aménagement de l’espace urbain ; cette planification doit aussi prévoir la formation ou le recyclage des spécialistes. Les mesures urgentes comprendraient : La dédensification de l’occupation du sol aussi bien dans les maisons traditionnelles que dans les immeubles hérités de la période coloniale. Cette opération doit aboutir à une augmentation de l’espace et responsabilisera davantage les occupants restants en matière d’entretien, de réparation et d’assainissement. La libération de maisons - notamment d’un certain standing – ouvrira la voie à la restauration par le propriétaire, soit la cession du bien à l’Etat qui pourrait réutiliser ces immeubles en vue de réhabilitation politique, administrative ou culturelle, etc… de la Madina historique. La destruction systématique de toutes les excroissances construites sur les terrasses des immeubles. La banalisation des équipements de base au même niveau que le reste de la ville. Dans le cadre de la sauvegarde et de l’aménagement de la Madina historique une autre tâche urgente est à entreprendre, celle de restaurer et préserver l’ensemble constitué par ce que nous avons appelé plus haut (§ II) « les monuments défensifs » et « les monuments publics ». Pour les monuments défensifs, une opération urgente doit se charger des remparts et des immeubles y attenant, notamment le Fort des suppliciés ; en ce qui concerne les monuments publics, la restauration doit s’attacher aux mosquées, aux oratoires, éléments essentiels du patrimoine cultuel et culturel qui expriment mieux l’éclat de notre civilisation. Quant à la restauration, la réhabilitation et l’insertion du cadre de la vie domestique, économique et de loisirs, il fera l’objet des opérations à moyen terme, liées à la planification générale de l’urbanisme. Observation : Dans le passé, diverses autorités ont fait faire des études ponctuelles ou globales sur la Madina historique. Il va sans dire que les résultats de ces études achevées ou en cours conservent toute leur importance technique. Globalement ou partiellement, elles doivent servir à mettre au point les interventions à entreprendre sur la Madina historique. V- Moyens d’action Dans un souci d’efficacité, et afin de ne pas aboutir à des blocages ou des attitudes négatives qui se manifestent toujours lorsqu’il s’agit de monuments historiques notamment, il y a lieu de procéder à la création d’un organisme spécialisé : « l’Atelier d’études, de restauration et d’aménagement de la Madina historique de Annaba » dont la tâche comportera notamment : L’aménagement du plan de détail d’urbanisme ; -L’aménagement et la mise en valeur de la Madina ; —La restauration des immeubles, des remparts, etc... ; -L’étude et la surveillance de constructions publiques et privées (l’atelier étant le seul habilité à établir les plans des dispositions générales ou de détails) ; -La constitution de dossiers et de documents techniques relatifs au site et aux restaurations. L’atelier sera sous la tutelle de la wilaya. Néanmoins d’autres partenaires (ministères intéressés) auront à contribuer à l’action de cette structure. Cet atelier, enfin, sera animé par une équipe pluridisciplinaire et doté des moyens matériels et humains conséquents pour s’acquitter de sa mission». Au cours de l’automne 1984, une fois les conclusions de la cellule de réflexion remises à la wilaya, le wali prit un arrêté déclarant la Madina de Bûna- Annaba zone sauvegardée. Puis, décision très importante, et pratiquement unique dans le pays (à l’exclusion de l’atelier du M’Zab), fut décidée la création d’un atelier de restauration et de réhabilitation de la ville médiévale, installé au sein de la Madina. L’atelier était composé d’un ingénieur et d’architectes qui entreprirent un travail de recensement et d’études. Une opération pilote de réhabilitation fut réalisée. Bûna- Annaba était donc prise en charge, suivant le schéma général préconisé par la cellule de réflexion. L’atelier progressait ; son fonds documentaire graphique et cartographique s’enrichissait. Mais tout ce travail disparut dans la tourmente des journées d’octobre 1988. L’atelier disparut ; on ne sait pas ce qu’il en était advenu de ses archives. En 1995/1996, fut crée un nouvel organisme sous tutelle de la wilaya, en vue de reprendre le travail de recensement dans une première phase, avec le projet de travaux de restauration dans une deuxième phase. Mais l’action fut brutalement interrompue, en violation des textes qui avaient créé l’organisme. Que d’occasions perdues! Trente ans après, le diagnostic établi en 1984 n’a pas vieilli d’une ride. Bien plus grave, la ville médiévale, entretemps, se consume et tombe pierre par pierre, ou bien elle est violée dans ses monuments (détruits comme la Kubba, et les mausolées de Sidi Belaïd et de sidi Abdelkader, ou bien malmenés par des interventions qui ne reposent pas sur des bases scientifiques comme la «rénovation- transformation» de la mosquée du Bey). Certes des associations ont vu le jour pour sensibiliser et l’opinion et les édiles, mais leurs actions manquent de moyens les plus élémentaires. Que vaudrait un «Sheraton», responsable du viol de la Kubba des «Sept dormants», si un site historique, millénaire, se meurt à ses pieds ? Peut-on encore espérer la réanimation et le sauvetage de ce qui reste ?

L'EST - 11/08/2013 - Saïd Dahmani, historien
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Les Commentaires

Hélas! quelle belle page d'histoire, mais avec les abrutis ignorants, inconscients et insouciants que nous sommes, nos dirigeants préfère un avenir en béton, "la sauvegarde des vestiges de l'histoire restent que pour les gents intelligents".
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