Depuis le temps que cela dure, et nous l’évoquions dans nos précédentes éditions, cette côte était la hantise des conducteurs qui devaient l’emprunter pour transiter du Pont Blanc à l’Hôpital Ibn Rochd ou vers Séraïdi. Très abrupte, donc difficile à négocier, elle a été surnommée « Trig les accidents » par les riverains. Plusieurs incidents s’étaient en effet déroulés à cet endroit. Une fois, c’était un chargeur qui s’était détaché du porte-char qui le transportait et avait embouti une villa se trouvant plus bas, après avoir dévalé la pente, faisant courir un gros risque aux enfants qui dormaient dans la chambre touchée. Une autre fois, c’était une vieille Renault R 16 dont les freins avaient lâché qui avait été stoppée par le même mur, obligeant cette fois le propriétaire à condamner cette partie de son habitation. Le bitumage de cette bretelle avait nécessité ces derniers jours de gros travaux, car il avait fallu raboter le haut de la pente avant d’entamer les travaux de revêtement offrant ainsi un nouveau visage au quartier et par là causant la satisfaction des habitants du quartier qui ont tenu à le signaler à notre quotidien. Une visite sur les lieux nous a permis de voir des glissières qui ont été placées afin d’assurer la sécurité des maisons voisines. Cependant, le point noir est celui représenté par les gros camions transportant des matériaux de construction vers les chantiers se trouvant plus haut sur les premiers contreforts de l’Edough, déversant du gravier et du sable sur cette nouvelle chaussée. D’autre part des camions “marmités” portant des bétonnières laissent échapper du béton liquide en remontant la pente. Et, dès qu’il sèche, bonjour les dégâts.
L'EST - 08/09/2013 - Ahmed Chabi
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