Annaba: Direction Régionale du Commerce - Les huiles de friture usagées et le danger qu’elles représentent

La Direction Régionale du Commerce d’Annaba, dans un souci évident d’attirer l’attention des ménages sur la dangerosité des huiles de friture organise aujourd’hui lundi 16 septembre une journée d’études autour de ce thème ignoré parfois par beaucoup de ménagères et plus particulièrement les marchands de pâtisseries orientales. Ainsi, le beignet qui vous attire par son délicieux fumet représente un danger certain pour votre santé. Le fait de rajouter de l’huile à celle dans laquelle le marchand de beignets a déjà utilisée, et considérée comme brûlée, peut provoquer des maladies incurables telle que celle du cancer. D’autre part, beaucoup de personnes par souci d’économie, gardent les huiles usagées pour s’en resservir parfois à plusieurs reprises. Les frites ou les omelettes sans compter les ratatouilles deviennent alors des aliments toxiques pour votre santé. Certaines huiles et matières grasses utilisées en cuisine ou en pâtisserie sont très nuisibles pour le corps. Il faut noter que les huiles végétales ne sont pas toutes saines pour l’organisme. Seules celles qu’on qualifie de tropicales, et ce sont les huiles de coco ou de palme qui sont exemptes de danger. Les huiles usagées ou huiles alimentaires sont des déchets qui peuvent être éliminés par le circuit classique des ordures ménagères. Elles doivent faire l’objet d’un traitement spécifique. Il ne faut jamais les déverser dans l’évier, les WC… Car elles se figent et risquent de boucher les canalisations, et de plus elles asphyxient les bactéries chargées d’épurer les eaux. Il faut savoir que d’après des constatations, 1 litre d’huile suffit pour former une pellicule de 1000 m2. Il existe des lois qui interdisent, de par le monde, aux restaurants de jeter dans la nature les huiles qu’ils utilisent. Un système de récupération et de recyclage doit être mis afin de collecter ces tonnes d’oléagineux usagés comme cela se fait dans les pays soucieux de la santé de leurs citoyens.

L'EST - 16/09/2013 - Ahmed Chabi