La densité de la circulation automobile est telle, actuellement à Annaba qu’elle constitue, outre les dangers habituels un danger plus accrue lors des sorties d’écoles, notamment pour les enfants du primaire. A l’égal de la petite école Kablouti du Champ de Mars où parents et élèves font face à ce danger, témoin cette parente heurtée et renversée par le rétroviseur d’un 4x4, il y a trois jours de cela, au moment où elle s’apprêtait à rejoindre son enfant. La sortie de cette école, séparée du CEM Max Marchand par un bout de rue très passant dans les deux sens, se fait dans une circulation ininterrompue. Et actuellement, avec la hantise des enlèvements, rares sont les parents qui ne vont pas chercher leurs enfants aussi bien les tous petits que les plus grands : mais cet afflux au lieu de tempérer l’ardeur de la circulation automobile semble au contraire inciter les conducteurs à prendre plus de risques pour traverser le flot de parents et d’enfants au plus vite ; alors que dans d’autres pays ou la vie humaine est plus respectée, la circulation est carrément arrêtée à cet instant pour que les enfants rejoignent leurs parents en toute sécurité. Le cas de cette école du Champ de Mars n’est pas unique puisque pratiquement toutes les écoles d’Annaba ont des sorties sur une rue passante et les risques encourus tiennent tous à une circulation qui ne s’interrompt à aucun moment.
L'EST - 26/09/2013 - Ammar Nadir
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