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Annaba: Petits métiers - Les cordonniers ambulants réclament des locaux

Publié le 24/10/2013
A l’instar des marchands ambulants de fruits et légumes qui ont été délogés manu militari par les forces de l’ordre avant d’être casés dans des marchés nouvellement construits, une vingtaine de cordonniers installés de parts et d’autres sur les trottoirs de la rue Zenine Larbi plus exactement au lieu-dit Marché au blé ou «Rahbet Ezraà » et celle de Hassi Beïda où est située l’ancienne fourrière en face de laquelle se trouve le CEM Max Marchand cité FLN, qu’ils squattent dès les premières heures de la matinée jusqu’au coucher du soleil et qui bravent tantôt les grandes pluies de l’hiver tantôt le soleil d’aplomb de l’été, réclament des locaux à la place de leurs échoppes de fortune pour qu’ils puissent exercer leur métier en tout légalité. “Je serais très reconnaissant envers l’Etat algérien si celui-ci venait à m’attribuer un local où je pourrais travailler en toute sécurité”, nous dira un cordonnier ambulant adossant au mur de ladite fourrière et qui s’apprêtait à réparer une paire de chaussures d’une jeune fille.  Dans la foulée, il nous fera savoir qu’un projet de construction d’un marché dans l’enceinte de cette fourrière a été programmé puis annulé dont les raisons d’annulation, selon ses dires, demeurent inconnues à ce jour. Et de poursuivre : « J’ai fondé en vain un immense espoir dans ce projet pour pouvoir bénéficier d’un local s’il venait à se concrétiser. Tant pis mais il n’est jamais trop tard pour espérer». Par ailleurs, la réalisation de 100 locaux dans chaque commune, que le président Bouteflika a inscrite dans son programme de développement local permettra sans doute de résorber le chômage et de caser ces gens de petit métier en quête de travail permanent. Intéressé par la discussion, un sexagénaire est intervenu pour dire son mot au sujet de ces trottoirs squattés à longueur de journée soit par des marchands ambulants versés dans la vente de tout produit consommable, soit par des cordonneries de fortune. « Il faut faire quand même quelque chose pour ces bonhommes qui ont la qualité indéniable d’artisans et dont leur activité combien précieuse, est appelée un jour à disparaitre si les autorités locales ne viennent pas à bout des problèmes auxquels ils sont confrontés quotidiennement. Il faut donc trouver des solutions urgentes pour les aider à surmonter ces problèmes aussi bien matériels que financiers», réplique instantanément ce vieillard à son camarade. Pour toutes ces raisons, ces gens ambulants de petits métiers ont, quand même besoin, que l’Etat les aide d’ores et déjà à avoir chacun d’eux son propre local en bonne et due forme.

L'EST - 24/10/2013 -
Nejmedine Zéroug
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