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Annaba: Un secteur malade à tous les niveaux - La visite du ministre de la Santé s’annonce chaude

Publié le 10/11/2013
La visite du ministre de la Santé, Mohamed Boudiaf, à Annaba, s’annonce chaude. Ce nouveau responsable aura visiblement du pain sur la planche, particulièrement à Errazi et à l’association des malades atteints de l’hépatite. Le secteur de la santé à l’échelle de la wilaya, vit depuis des années des moments difficiles se traduisant sur le terrain, notamment, par des grognes des malades atteints de l’hépatite, des parents de psychopathes et des travailleurs d’Errazi. En raison de la fermeture, il y a presque deux mois, du service de sociothérapie destiné à la réintégration sociale et le suivi thérapeutique des malades mentaux au niveau de l’hôpital psychiatrique d’Errazi, des dizaines de patients sont privés de l’accompagnement et de la détraction. Ils sont depuis renfermés dans leurs chambres, au détriment de leur état de santé et leur état psychique. Ce qui a poussé certains parents de malades à manifester leur indignation. Selon nos sources, la direction de l’hôpital a donné des instructions de fermer ce service appelée à être réaménagé. Un service qui n’a jamais été fermé depuis l’ouverture de cet hôpital. Mais les travaux de réhabilitation tardent à être lancés pour des raisons inexpliquées, signalent nos sources. Or, ce sont les malades aliénés qui payent la facture de cette décision. Ce qui a poussé des parents de malades à interpellé le ministre de la Santé, et à réclamer la réouverture immédiate de ce service, pour le bien des patients. De leur côté, certains travailleurs du même hôpital dénoncent l’illégitimité de la section syndicale, réfutée par la justice. Ces derniers ont menacé de fermer les portes de l’hôpital ce matin en guise de protestation. Ils réclameraient, selon eux, le départ du directeur et les faux syndicalistes, mais et surtout l’intervention du nouveau ministre de la Santé, sinon, ils intensifieraient leur action. Sur un autre plan, le président du bureau de wilaya de l’association nationale des malades atteints de l’hépatite, se plaint du manque de certains examens destinés à ces patients et ce, au niveau du service de bactériologie, à l’hôpital Dorban. Il s’agit de l’examen de la PCR, qui est une analyse médicale quantitative de la charge virale au niveau du foie atteint. Faute de réactifs spécifiques, selon notre interlocuteur, depuis presque 2 ans, les malades sont contraints d’aller faire cet examen chez les privés, 2 à 4 fois par an et à 12 000 DA l’examen. L’autre examen faisant défaut, c’est la PBF, qui est une analyse quantitative du taux de l’hépatite, et qui se fait par ponction au niveau du foie. Cette analyse se fait grâce à une seringue dite « hépafix » qui se vend à 4000 ou 5000 DA. Faute de cette seringue au niveau du même service, les quelque 500 malades enregistrés à Annaba, sont obligés de les acheter, rien que pour faire l’examen. Tout cela, au grand dam de leurs petites bourses, s’indigne notre interlocuteur. De ce fait, il lance un cri de détresse au ministre de la Santé pour qu’une solution et une justice sociale soient faites à ces malades souffrant le martyre avec leur pathologie et de surcroît avec la prise en charge inadéquate.

L'EST - 10/11/2013 -
Toufik Ouazaa
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