Annaba: Affaire des 13.000 euros disparus de la BADR - Un caissier condamné à 1 an de prison ferme

Un caissier de la banque BADR, a été condamné hier par le tribunal correctionnel, à une année de prison ferme. Il est accusé de négligence ayant entrainé la disparition de 13.000 euros du coffre-fort de la banque dans des conditions qui restent jusqu’à la tenue du procès des plus confuses. L’enquête administrative et policière déclenchée après la disparition de cette somme assez importante, devait déterminer au bout de plusieurs mois d’investigations que la clé du principal coffre-fort avait disparu. La direction de la banque n’a trouvé comme autre mesure pour parer au problème que d’utiliser un second coffre-fort. C’est au lendemain de cette décision que la direction de la banque découvre la supercherie et d’informer sur le champ les services concernés. Plusieurs employés de la banque, ont été questionnés mais apparemment personne n’avait une idée sur la somme disparue, sauf que certains d’entre eux se rappellent avoir vu la femme de ménage de la banque en possession de 40.000 DA, d’après les déclarations des accusés. D’ailleurs, au moment de l’éclatement de l’affaire, tout  le monde s’était demandé d’où elle avait ramené cette somme d’argent retrouvée dans son sac à main. L’enquête devait également déterminer que la négligence serait à l’origine de cette disparition dès lors que la femme de ménage avait trouvé une fois de plus une importante somme d’argent complètement mouillée jetée à même le sol des suites à une fuite d’eau à l’intérieur du local. Revenant à cette impressionnante affaire qui a surpris l’assistance, y compris le juge de l’audience, à cause du flou qui l’entoure, le principal larron présumé n’était autre que le caissier. Accusé de négligence, il a dû rembourser la somme d’argent disparue. N’ayant pas trop le choix, il a vendu même sa voiture personnelle pour rendre la somme qui tourne autour de deux cents millions de centimes. Deux autres responsables présents au moment de l’audience, n’ont quant à eux rien compris sur cette disparition surtout que des suspects n’ont jamais été inquiétés tels que la femme de ménage, ont précisé les mis en cause devant le juge.

 L'EST - 13/11/2013 - Boufessioua Sofiane