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Annaba: Charriages de boue et inondations - Quelle solution ?

Publié le 14/11/2013
 A voir ce que deviennent plusieurs quartiers d’Annaba, à chaque chute de pluie, et encore ce n’est même pas encore l’hiver, on se demande et tous les citoyens s’interrogent là-dessus qui est responsable de cette situation?. Les quartiers inondables étaient connus auparavant, la Cité Auzas et la Colonne mais depuis quelques temps même le centre ville est devenu inondable avec le charriage d’eau boueuse depuis le chantier du Sheraton. Pourtant les responsables de ce chantier avaient été mis en demeure par le maire de prendre leurs dispositions pour éviter le torrent de boue qui s’écoule de ce chantier à chaque chute de pluie un peu forte mais en vain semble-t-il. Et ces terrains du lotissement La Caroube vendus sans viabilisation alors que c’est contraire à la loi ? Qui doit viabiliser maintenant alors que ce lotissement est devenu une véritable préoccupation à chaque chute de pluie avec le charriage depuis les chantiers de constructions. Et attention il n’est aucunement question de la responsabilité de la commune dans cette situation qui lui échappe complètement. Tout ce que peut faire le maire c’est suspendre les chantiers jusqu’à ce qu’il n’y ait plus charriage mais pas plus ; la viabilisation est à charge de l’Etat qui a vendu ces terrains mais ou sont ceux qui en sont responsables ? La ville va-t-elle continuer à subir ces torrents de boue sans qu’on leur trouve de solution ? Au 21ème siècle ? Même la RN 44 était inondée hier, c’est aussi la faute de la commune ? Un directeur de wilaya touche une paie pratiquement double de celle que touche le maire mais curieusement personne ne les met en cause en de tel cas et si cela arrive chacun rejette la responsabilité sur quelqu’un d’autre. Pourtant en matière d’aménagement urbain, ce sont des directions de wilaya qui détiennent les cordons de la bourse, en charge de programmes de l’Etat et précisément des réseaux d’assainissement, d’eau pluviale, de viabilisation et rénovation des routes. Alors qui est responsable de cette situation qui met Annaba au dernier rang des villes digne de ce nom ? Et pourquoi personne ne rend compte de ses défaillances ? Sont-ils à ce point intouchable tous ces fonctionnaires qui ne font que traverser Annaba pour assurer leur carrière au détriment de la ville et de ses habitants ? Ironie du sort, ce sont ces mêmes fonctionnaires, représentants l’Etat, qui sont devenus le principal facteur de déstabilisation sociale et ce, par indifférence et incompétence, alors que l’Etat fait tout pour maintenir un semblant de stabilité y compris en tolérant le commerce illégal et les constructions illicites.Aussi, ce serait le comble, pour un Etat qui se veut de droit, de tolérer des commis qui créent le lit de la contestation.

 L'EST - 14/11/2013 - Ammar Nadir
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